Qu’est ce que le survivalisme, et comment survivre à l’apocalypse ?
Serait-ce le succès de la série The Walking Dead, des films comme Labyrinthe, Le livre d’Eli ou Hunger Games, des émissions télé comme Man vs Wild, des jeux vidéos type Fallout ou à cause d’une actualité internationale anxiogène ? En tout cas, le genre post-apocalyptique a le vent en poupe et plus rien ne semble l’arrêter. Que ce soit à cause d’une catastrophe climatique, nucléaire, une épidémie ou une guerre, que se passerait-il après ?
Comment survivre dans un environnement hostile où l’on ne peut compter sur personne ? Plus de police, plus de justice, plus de règles ni de lois. On a appuyé sur le bouton « reset » et seuls ceux qui s’y sont préparés pourront alors survivre et régner en maître. On les appelle les survivalistes et ils se préparent à faire face au chaos. C’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce mouvement de plus en plus populaire. Et vous, serez-vous prêts à ce qui va se passer après ?
L’inspiration Walking Dead
Crédit photo: AMC
Quand on regarde The Walking Dead, on ne peut s’empêcher de se demander ce que nous ferions à la place des personnages principaux. Quels seraient nos premiers réflexes en cas de crise majeure ? De l’eau potable ? Des médicaments ? Des armes ? De la nourriture ? De l’essence ? Où iriez-vous ? Resteriez-vous en ville ? Iriez-vous à la campagne ? C’est à peu de choses près ce à quoi vous pouvez vous préparer avec les bons conseils du livre guide de survie en territoire zombie qui est devenu un véritable best-seller. Paru en 2003 (en anglais) et en 2009 pour sa version française, il cristallise d’une certaine manière comment les survivalistes se préparent. Les propos sont évidemment ludiques, mais si la forme – une invasion de zombies – est romancée, le fond, lui, est bien source de préoccupations réelles pour de nombreuses personnes.
Règle numéro 1: protéger son intégrité physique
C’est la préoccupation première des survivalistes. Et pour cela, rien de mieux que d’être armé. Pour se défendre, mais également pour chasser et donc, se nourrir. Et oui, plus question d’aller faire ses courses au supermarché qui aura probablement été pillé et dont les restes seront durement partagés. C’est le Far-West, où chacun va défendre son territoire. Puisqu’il n’y a plus de loi, c’est celle du plus fort, ou du mieux équipé, qui va s’imposer.
Règle numéro 2: faire des réserves de nourriture
Se préparer pour l’apocalypse prend du temps. Il faut accumuler des réserves de nourriture capables de durer plusieurs années. Viande séchée, boites de conserve, aliments lyophilisés, pastilles de décontamination pour l’eau, biscuits secs… c’est toute une organisation qui doit se mettre en place. On retrouve ici les grands principes des années 50 au moment de la guerre froide, lorsque les bunkers se creusent et s’organisent partout en Amérique du Nord pour se protéger d’une attaque nucléaire soviétique. Aujourd’hui devenus des attractions, ces bunkers retracent bien l’état d’esprit d’une époque où la notion de survivalisme était déjà très développée. On peut, par exemple, visiter le Diefenbunker à Ottawa, un immense monument enterré de quatre étages et 300 pièces qui devait pouvoir accueillir le gouvernement canadien en cas d’attaque ennemie. Finalement cette ambiance de fin du monde n’est pas si nouvelle.
Règle numéro 3: maîtriser le feu
Crédit photo: Wikimedia – Nathan McCord
Pour se chauffer, cuire des aliments, faire bouillir de l’eau ou éventuellement se défendre, on replonge dans les origines humaines avec la maîtrise du feu. Sans feu, point de survie. Autant dire que les techniques de camping sauvage seront extrêmement utiles. Les plus aguerris doivent être capables de vivre seuls ou en petites communautés dans des endroits isolés, au milieu d’une forêt ou dans les ruines d’une ville. Pas sûr qu’il y ait encore des briquets ou des allumettes à votre disposition !
Règle numéro 4: savoir se soigner
La maladie ou la blessure: c’est probablement ce qu’il faut craindre en premier. Que ce soit à la suite d’une mauvaise chute, d’une intoxication alimentaire ou d’un virus, la maladie guette tout le monde et personne ne peut vraiment s’improviser chirurgien sans en avoir les connaissances. Les survivalistes accumulent médicaments, trousse de secours et guides médicaux en tout genre pour être prêt à réagir. On se documente beaucoup et on retrouve aussi les bienfaits de la nature et des plantes pour se soigner loin de toute civilisation.
Une communauté solide
On ne devient pas survivaliste du jour au lendemain. Il est difficile de dire comment on le devient tant les profils sont variés. Cela peut être le fruit d’une peur, rationnelle ou non, de l’avenir dans un contexte angoissant, souvent largement relayée par les médias (Fukushima, Ebola, tsunami, tremblements de terre ou incendies); cela peut-être une passion personnelle portée par le sport en plein air (camping sauvage, trekking, jeux de pistes ou entraînement militaire) ou encore véhiculée par une culture populaire hollywoodienne; ou enfin une angoisse plus personnelle qui peut aussi se transformer en fantasme. Imaginez-vous à la place du héros de la série last man on earth, avouez qu’il y a tout de même un petit côté intriguant de se dire « et moi, qu’est ce que je ferais dans cette situation ? »
Le web regorge de sites dédiés au survivalisme, comme la très pratique bible du survivalisme qui vous apprendra de nombreuses astuces pour survivre dans un environnement hostile et en pleine nature. Même si la fin du monde n’est pas pour tout de suite, au moins, vous serez à l’aise pour préparer votre week-end de camping sauvage avec vos amis !
À ne pas manquer non plus, cet excellent webdocumentaire Dans la tête des survivalistes produit par Radio Canada.
Même si on ne souhaite évidemment pas que le pire puisse se produire, et si on peut regarder les survivalistes d’un regard moqueur en les traitant de paranoïaques… au moins eux, ils seront prêts. Et vous, le serez-vous ?
Crédit photo principale : Wikimedia – VOA Photo / D. Markosian
Comment constituer des stocks de provisions en prévision de la fin du monde ?
Entre la crise sanitaire actuelle, les catastrophes écologiques ou encore les conflits politiques dans un monde où existe le nucléaire, la fin du monde ne semble pas si irréelle. Alors plutôt que de penser que cela n’arrive que dans les films, mieux vaut se préparer à toute éventualité.
Pour cela, voici les deux éléments cruciaux qu’il vaut mieux se procurer en cas de besoin : des compléments alimentaires, au cas où les pénuries empêcheraient d’avoir l’alimentation nécessaire, et des kits de survie, qui regroupent les essentiels. Nous allons donc, à l’aide de ce petit guide, vous donner quelques conseils pour aller plus loin sur le sujet des compléments alimentaires, ainsi vous donner plus de conseils pour survivre à la fin du monde en vous parlant des kits de survie.
Les compléments alimentaires
Il existe un large choix de compléments alimentaires, et il est parfois difficile de savoir lesquels choisir. En effet, ils peuvent agir sur différents aspects. Voici quelques exemples de catégories de compléments alimentaires :
- Sommeil
- Froid
- Sport
- Tonus & énergie
- Stress & anxiété
- Immunité
- Inflammation
- Cicatrisation
Il faut bien évidemment choisir vos compléments alimentaires en fonction de votre santé et de celle de votre entourage, mais certaines catégories sont plus intéressantes dans le cadre de la fin du monde. Par exemple, les compléments alimentaires qui favorisent la cicatrisation ou encore l’immunité seront de vrais alliés. Tout comme ceux pour l’énergie et pour lutter contre le froid.
Les kits de survie
Maintenant que vous êtes sûr d’être en bonne santé, il faut vous équiper pour votre survie. Pour bien choisir votre kit, veillez bien à ce qu’il soit le plus complet possible. Un bon kit de survie se doit d’avoir des matériaux robustes et de qualité, et de contenir bon nombre d’outils, ainsi que de quoi s’éclairer, se soigner et se protéger.