Sur les réseaux sociaux, les challenges se multiplient. Parmi eux, certains mettent littéralement la vie des internautes en danger. Cette fois-ci, un challenge aura conduit une jeune fille de douze ans au suicide.
Des conséquences funestes pour le challenge « Momo »
Les challenges pullulent sur les réseaux sociaux. Si certains sont légers et demeurent sans risque, d’autres provoquent de tristes conséquences. En ce moment, WhatsApp est le terrain du challenge Momo, qui évoque une créature horrible tout droit sortie d’un film d’horreur japonais. Jusqu’ici simplement jugé « stupide », ce challenge a conduit une adolescente d’Argentine au suicide. Il vient donc de faire sa première victime.
Tout débute lors de la réception d’un message WhatsApp censé provenir de cette créature. Elle commence à menacer l’utilisateur en lui faisant du chantage malsain. Momo impacte psychologiquement l’utilisateur en récupérant des informations sur Internet, et dit tout connaître de lui. Ainsi, après lui avoir donné son nom, son prénom et parfois aussi son adresse, les menaces commencent. Et quand on est trop jeune pour avoir le recul nécessaire, les conséquences peuvent être très graves.
Une créature japonaise aux intentions malsaines
En premier lieu, Momo se présente et explique être décédé il y a trois ans. Ensuite, il demande à l’utilisateur de transmettre le message à plusieurs contacts, sans quoi il se glisserait dans sa chambre à minuit. Pour finir, Momo décrit les conséquences possibles d’un refus de la part de l’utilisateur comme la mort, le démembrement, la torture… Si beaucoup de personnes ont conscience du caractère mensonger de ces messages, les jeunes y sont souvent plus sensibles. Pour la fillette de douze ans, cela s’est terminé par un suicide.
That Chapter revient sur les origines de Momo (en anglais) :
https://www.youtube.com/watch?v=foBGHBf84uk
Momo lui avait demandé de mettre en scène sa pendaison pour ensuite diffuser le tout sur les réseaux sociaux. Face aux conséquences de ce jeu malsain, les autorités tentent d’alerter les parents.