Archos présente deux nouveaux téléphones qui s’inscrivent dans la continuité de sa politique de colonisation de l’entrée-de-gamme du marché des smartphones !
Sur le marché des smartphones, il y a d’un côté Samsung et Apple, et de l’autre des outsiders qui se battent tant bien que mal pour exister dans une jungle chaque jour un peu plus remplie de monstres féroces. Alors en retrait ces derniers mois, le français Archos a profité des jours qui précèdent le salon IFA de Berlin, pour présenter ses nouveaux smartphones, qui se destinent à deux segments très prisés en ce moment, l’entrée et le milieu-de-gamme. L’un des modèles se paie même le luxe de disposer d’un capteur biométrique à reconnaissance d’empreintes digitales.
Avec les 50f Helium et 55 Helium Ultra, le français espère grappiller quelques parts de marché à son concurrent direct, Wiko. Revue en profondeur des atouts apportés par chacun des deux nouveaux smartphones d’Archos.
Le 50f Helium, dans le détail et sous toutes les coutures
Nous débuteront par le moins loti du nouveau duo d’Archos, le 50f Helium. Réussi et de bonne facture pour son prix contenu, ce smartphone trouvera un marché de niche chez les primo utilisateurs de smartphones, puisque n’étant pas une bête de course.
50f Helium, tour du propriétaire
Archos s’intéresse à l’entrée-de-gamme depuis un moment, et le prouve une fois de plus en présentant deux smartphones aux spécifications techniques alléchantes mais aux tarifs relativement contenus. Pour aboutir à ces tarifs, la firme a dû faire aucune concessions, notamment sur le plan du design. Ainsi, le 50f Helium est un smartphone somme toute classique, pas tellement éloigné de ce que proposent les fabricants chinois actuellement. Ainsi, le smartphone est fait d’un châssis monobloc aux courbes bien arrêtées et est dépourvu de matériaux nobles.
Ici en lieu et place du métal ou du verre, on a droit à du plastique en tout et partout. Cependant, plastique ne rime pas forcément avec qualité moindre, puisque le 50f Helium jouit d’une excellente prise en nom. Le dos est occupé par les habituels capteurs photo, logo et certifications.
La façade est entièrement sertie d’une bande noire qui renforce l’effet « de luxe » sans pour autant être au niveau d’un Galaxy S7 ou autres. Les boutons sont positionnés aux endroits habituels, soit la tranche gauche abritant ceux du verrouillage/déverrouillage, et volume haut/bas. Les tiroirs de cartes sont retrouvés sur la tranche supérieure, la droite étant exempt de tout bouton.
Aucun bouton physique en face, le smartphone adopte les boutons logiciels d’Android, et s’en contente largement. Ainsi, dans l’ensemble, le 50f Helium apporte une vraie impression de solidité, malgré l’absence de matériaux nobles.
50f Hélium, les caractéristiques techniques
Le smartphone ne souffre de rien, et assume fièrement son positionnement entrée-de-gamme. Dans les faits, il est animé par une puce Snapdragon 210 (pas d’Android Nougat donc) dotée de quatre cœurs et épaulée par 2 Go de mémoire vive aux côtés de 32 Go de mémoire interne de stockage, extensibles par le biais du slot de cartes mémoire. L’Archos 50f Helium est doté d’un écran de 5 pouces délivrant une définition HD de 1280 x 720 pixels. Le pan de la photographie est géré par deux capteurs de 8 et 2 millions de pixels respectivement en arrière et en avant.
Doté également de la connectique sans-fil et physique classique, le smartphone s’en sort largement bien au niveau des tests de performance sur les benchmarks, et petite cerise sur le gâteau, il est même à ce prix porteur d’un capteur d’empreintes digitales logé au dos, juste en-dessous du capteur photo. C’est bien la première fois qu’un smartphone d’entrée-de-gamme propose une telle bagatelle de spécifications, à vérifier durant les tests si jamais il confirme la première impression que nous avons eu de lui.
Propulsé par Android 6.0 Marshmallow et sans passage prévu vers Android 7.0 Nougat, le Archos 50f Helium sera proposé dès septembre aux alentours de 129€, prix de départ hors-forfait opérateur. Une offre de remboursement de 30€ est même déjà prévue dès le lancement du smartphone.
Archos 55 Helium Ultra, le plus musclé de la bande
Second smartphone dévoilé par le français Archos en début de weekend, le 55 Helium Ultra est un terminal somme toute classique lui aussi, mais embarquant quelques atouts techniques majeurs qui feront de lui une excellente alternative aux smartphones chinois, pour peu que vous soyez un adepte du « Made in France ».
Archos 55 Helium Ultra, le design
Non loin éloigné de son acolyte de catalogue, le 55 Helium Ultra n’est pas à s’y méprendre selon son nom, un téléphone futuriste. Il se contente de proposer le strict minimum, sans en faire trop peu non plus. Reprenant le form-factor des smartphones classiques retrouvés dans le commerce, le 55 Helium Ultra est fait d’un châssis en aluminium mais d’une coque entièrement en plastique. Ne rêvez pas, il est certes résistant, il n’en demeure pas qu’il est sujet à divers problèmes comme ceux liés à la surchauffe et la cassure des bords lors des chocs.
Dans les faits, il propose la même configuration que les 50f Helium, avec un capteur photo et le logo de la marque situés au dos, et la façade n’accueillant que l’écran. Les tranches sont serties de la même disposition que le 50f Helium également, soit les boutons verrouillage/déverrouillage + volume haut/as à gauche, la tranche droite vide, la tranche supérieure accueillant les tiroirs de cartes SIM et mémoire, et la tranche inférieure logeant le port micro-USB de recharge ou de raccordement au PC.
Un pied sous le capot
Le 55 Helium Ultra ne brille certes que par son nom, mais il détient également pas mal d’atouts à faire valoir, à commencer par son processeur le MediaTek MT6737 qui embarque quatre cœurs et est épaulé par 3 Go de mémoire vive et 32 Go de mémoire interne. Cette capacité mémoire peut bien-sûr être étendue par le biais du slot micro-SD.
Alimenté par une batterie de 2700 mAh au Lithium-Ion, le 55 Helium Ultra est propulsé par Android 6.0 Marshmallow et ici également du fait des limitations processeur, il n’est pas question d’un passage vers Android 7.0 Nougat. Le pan de la connectique est complet et classique, WiFi, Bluetooth… Et la photographie est assurée par deux capteurs de 8 et 2 millions de pixels. Du côté de l’écran, il faudra se contenter d’une gigantesque dalle tactile livrant une ridicule définition HD de 1280 x 720 pixels, c’est nul.
Dépourvu de capteur biométrique à reconnaissance d’empreintes digitales, le 55 Helium Ultra sera lancé à la commercialisation en septembre, au doux prix de 99€, et c’est déjà pas mal pour l’achat de son premier smartphone.
Quel positionnement ?
Archos aurait semble-t-il décidé d’arrêter de suivre les ténors du marché et se contente désormais de proposer des smartphones suivant sa propre politique aussi bien tarifaire que technique, afin d’arroser le marché de produits d’abord dans le segment entrée-de-gamme, ce qui laisse présager dans les années à venir une montée en gamme des terminaux du français.
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