Après les véhicules avec ordinateur de bord ou dotés d’un mode de conduite automatique, il serait bientôt question de véhicules autonomes pour Uber !

Uber est une entreprise américaine qui touche décidément à tout ou presque. En tous cas, il s’agit d’une réalité qui ne concerne que les moyens de transport. Créée en 2009 et restée inconnue du grand-public jusqu’en 2012, année à laquelle Travis Kalanick (son fondateur) en pris les rênes, Uber exploite une application mobile mettant en contact des utilisateurs avec des conducteurs particuliers et professionnels ou non, afin d’assurer des prestations de services de transport. Boudée en France et adulée en Chine, l’application Uber étend désormais ses tentacules sur la scène high-tech, en proposant à la location le premier véhicule autonome.

Objectif ? Devancer Google et Tesla

Il semblerait que les accidents de la Google Car sans conducteur ou les décès liés au mode autopilot de certaines Tesla aux États-Unis n’effraient pas Uber. En effet, le géant californien se lance dans une course jusqu’alors maîtrisée par Google, celle des véhicules autonomes. Uber a lancé un nouveau chapitre de l’automobile il y a peu, en lançant à Pittsburgh, cette ville de l’Est des États-Unis son nouveau service de location de véhicules autonomes.

Quelques heureux particuliers ont d’ores et déjà pu essayer le véhicule en question, qui est bardé de lasers, de capteurs en tous genres et de caméras ultra-puissantes. Ils ont été menés à bon port par un véhicule entièrement autonome, et sans chauffeur. Notez tout de même que deux techniciens étaient eux aussi à bord. Le premier se tenait dans le siège du chauffeur, mais n’a durant le trajet, jamais touché au volant. Il était donc juste là « au cas où ». Le second, était là pour observer le comportement du véhicule.

Une gamme dédiée complète

Cela faisait déjà deux années qu’Uber préparait sa transition vers le véhicule autonome. En effet, le projet novateur fut lancé en 2014, et ambitionnait de proposer aux particuliers la possibilité d’être ramassés et déposés à destination par des véhicules dépourvus de conducteurs. Ainsi, Uber monta une gamme entière de véhicules destinés à ce dessein, notamment quatre modèles électriques et 12 Ford hybrides.

Le premier essai à Pittsburgh étant concluant, la firme de San Francisco songe selon certains analystes, à créer une flotte de taxis sans chauffeurs. Cependant, il s’agit là d’une perspective encore lointaine, ont rappelé des responsables de l’entreprise, soulignant surtout la cohabitation entre les véhicules autonomes et classiques de manière ponctuelle, avant que les véhicules du futur ne viennent définitivement (selon eux) achever la place du conducteur face au volant.

Travis Kalanick de finir en rappelant que les Uber autonomes ont un potentiel énorme pour accomplir les missions de sa firme et améliorer la société, notamment en réduisant le nombre d’accidents de la route, qui tuent 1,3 million de personnes par an, ou encore libérer 20% de l’espace urbain mangé par les places de stationnement pour des milliards de voitures et réduire les embouteillages qui font perdre des milliers de milliards d’heures par an.

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