À la recherche d’un smartphone moins cher mais de très bonne qualité ? Jetez un coup d’œil à notre Top 6 des meilleurs Android à moins de 300 euros !

Le marché des smartphones est arrivé à maturité, et cela se sent dans les tendances de vente des différentes marques positionnées dans celui-ci. Si Apple pensait faire indéfiniment des bénéfices, la marque est en proie depuis l’an dernier à une régression des performances commerciales de ses smartphones. Samsung qui avait pourtant bien achevé l’année 2015 et bien entamé 2016 risque de finir dans le rouge compte tenu de la sale image de marque que le sud-coréen traîne désormais du fait de la désormais affaire des Note 7 explosifs. Ce marché mature se fait également remarquer par le rétrécissement de l’écart entre les haut-de-gamme et les milieu-de-gamme. À tel point qu’aujourd’hui, les smartphones intermédiaires tels que le Honor 8 ou le Galaxy A5, manquent de respect aux Galaxy S7 et S7 Edge, ou HTC 10 et iPhone 7.

Vaut-il toujours la peine d’acheter un haut de gamme ? Clairement, OUI ! Cependant, pour ceux qui ne voient en aucun cas l’intérêt de débourser des sommes astronomiques pour acquérir un smartphone de bonne facture, voici notre Top 6 des meilleurs smartphones Android à moins de 300 euros disponibles sur le marché.

Galaxy A5, le meilleur choix possible à l’heure actuelle

Samsung Galaxy A5

Samsung outre ses déboires avec le Galaxy Note 7 cette année, a surpris toute l’industrie du smartphone en lançant une famille de milieu de gammes ultra-complète, compétitive et assez bien fichue du point de vue de la dotation technique, pour faire face aux poids lourds d’en face. Avec les Galaxy A, le sud-coréen a en fait trouvé un moyen d’attirer l’intérêt des consommateurs frileux l’an dernier à acquérir des A3, A5 ou A7 peu intéressants.

Le meilleur rapport qualité/prix de cette gamme est sans conteste le Galaxy A5, le plus intéressant et équilibré des Galaxy A. Le smartphone jouit de tous les arguments que l’on aurait pu attendre d’un tel smartphone, aussi bien sur le plan esthétique que purement fonctionnel. Conçu en matériaux nobles, il arbore un châssis en métal (aluminium anodisé) et une face arrière en verre trempé. C’est du plus bel effet sur un smartphone, qui, outre des assortiments de couleurs très jolis et modernes, propose des effets visuels et un souci du détail que l’on reconnait bien à Samsung. Il est magnifique.

La fiche technique du Galaxy A5 2016 est elle aussi très alléchante. Ne vous y trompez pas, il s’agit bien d’un milieu de gamme, même si le A5 propose des spécifications qui pourraient lui prêter la toge de haut de gamme. Ainsi, il est animé par un processeur Exynos 7580 dans sa version européenne ou un Qualcomm MSM8939 Snapdragon 615 dans la version américaine. Nous nous intéresserons donc à la version sous Exynos 7580, qui est propulsée par 2 Go de mémoire vive. Pou rappel ce processeur est en fait un octa-core constitué de huit cœurs Cortex-A53 cadencés à 1.6 GHz. À ces 2 Go de RAM, la marque a associé 16 Go de mémoire interne de stockage que vous pourrez étendre jusqu’à 256 Go par le biais d’une carte mémoire, en sacrifiant le second emplacement pour cartes SIM.

Ne faisant que 144.8 x 71 x 7.3 mm pour un poids contenu de 155 grammes, le A5 est plutôt compact. Il jouit par ailleurs d’un excellent écran ultra-lumineux. Cet écran a été élu meilleur écran sur smartphone cette année, même devant celui du Galaxy S7. En effet, il est très fidèle et propose une palette de couleurs d’une beauté encore inégalée. Pourquoi Samsung a-t-il mis le paquet sur un milieu de gamme côté écran ? Allez savoir. Qu’à cela ne tienne, quelques-uns ici à la Rédaction ont acquis un Galaxy A5, et inutile de décrire la largeur du sourire qu’ils esquissent chaque fois qu’ils le sortent de leur poche. L’écran AMOLED du A5 propose une diagonale de 5,2 pouces, pour un confort visuel apporté par une définition Full-HD de 1920 x 1080 pixels, et 424 pixels par pouces. C’est très réussi, il est même protégé par une vitre Gorilla Glass 4.

Sur le plan de la photographie également, le smartphone est très bien outillé. Certes, ce ne sont pas les mégapixels d’un capteur photo qui font la qualité des clichés, mais le smartphone propose tout de même 13 millions de pixels à l’arrière et 5 en façade. Dans les faits, il délivre d’excellents clichés, qui ne souffrent réellement d’aucune tare significative.

Enfin, le Galaxy A5 2016 est alimenté par 2900 mAh de Lithium-Ion, qui géreront sans broncher Android 5.0.1 Lollipop (passage sous Marshmallow mais peu probable sous Nougat) équipé de la surcouche logicielle Samsung, TouchWiz. À noter que pour un appareil qui au lancement valait presque 400 euros, on retrouve sur le A5 2016 un capteur d’empreintes digitales, logé dans le bouton d’accueil.

Moto G4 Plus, un second choix tout aussi valable

Motorola n’existe plus dans l’industrie du smartphone ou des appareils mobiles, cette branche de la marque américaine ayant été rachetée par un farouche concurrent chinois l’an dernier, Lenovo. Issu de la première cuvée de Moto by Lenovo la nouvelle marque qui fut créée suite à ce rachat, le G4 Plus est en fait un parfait équilibre entre haut et milieu de gamme, un excellent compromis entre les écrans de grande taille et ceux de tailles intermédiaires, entre des performances brutes de haute voltige et le strict minimum.

Ainsi, le smartphone propose un design jamais vu, qui se rapproche assez de ce que lâchait Motorola sur ses premiers smartphones, mais en mieux cette fois-ci. On a droit à des matériaux nobles bien évidemment, même si ceux-ci se cantonnent à la façade en verre ou les contours et le socle interne du châssis, en métal. Le reste est en plastique, mais dégage la même impression de solidité. Ne vous y trompez pas, le Moto G4 Plus ne cassera pas, ou ne pliera pas dans votre pantalon, il est très robuste. La face avant du smartphone ne propose qu’un seul bouton physique, situé sur la bande sous l’écran, et qui loge le capteur d’empreintes digitales et les fonctions d’accueil.

Moto G4 Plus

Trève de bavardage, entrons dans le vif du sujet, puisque nous le savons, voici la partie qui vous intéresse le plus. Le Moto G4 Plus est ainsi animé par un puce très sauvage du point de vue des performances brutes de calcul délivrées, il s’agit du Qualcomm MSM8952 Snapdragon 617 sorti l’an dernier au quatrième trimestre. Le processeur embarque quatre cœurs Cortex-A53 cadencés à 1.5 GHz et quatre autres cadencés 1.2 GHz, associés à 2 Go de mémoire vive, 16 de stockage interne et un GPU Adreno 405. À noter que vous pourrez étendre cette mémoire de stockage par le biais du slot de carte mémoire. Vous aurez également le choix entre différents autres modèles de G4 Plus, embarquant 3 Go de RAM et 32 Go de stockage, ou 4 Go de RAM et 64 Go de stockage.

Le Moto G4 Plus présente un écran IPS LCD de 5,5 pouces lâchant une insolente définition de 1920 x 1080 pixels et une densité de 401 pixels par pouce. C’est pas mal, même si cela reste tout à fait perfectible. Alimenté par une batterie de 3000 mAh, le G4 Plus est doté de deux capteurs photo, 16 millions de pixels à l’arrière et 5 millions en façade. Le smartphone tourne par ailleurs sous Android 6.0.1 Marshmallow sans réelle surcouche Lenovo ou Motorola, si ce ne sont quelques boutons redessinés, ou un écran de verrouillage proposant des widgets horloge et autres uniques.

Sony Xperia XA, le parfait équilibre pour budgets serrés

Sony Xperia XA, MWC 2016

Sony a créé la surprise cette année en mettant un terme définitif à la famille des Xperia Z. À défaut de voir un Xperia Z6 présenté cette année, la marque nous a proposé une palette de nouveaux smartphones sous le sceau de la famille X. Le plus petit d’entre eux, le Xperia XA est le smartphone qui nous intéresse aujourd’hui, pour son excellent rapport qualité-prix.

Le Xperia XA fut dévoilé lors du MWC de Barcelone, aux côtés des X et X Performance. Le smartphone conserve le design Omnibalance de Sony, mais avec des éléments en moins, ou en plus. On a donc droit à un smartphone assez haut et peu large, aux bandes inférieure et supérieure très relativement prononcées. Ici aucun matériau noble, mais Sony a fait ce qu’il fallait pour assurer un design Premium à son entrée milieu de gamme de l’année. Le châssis totalement de plastique est très robuste et propose des coins antichoc en gomme renforcée, de même couleur que le reste de l’appareil, selon le modèle que vous aurez choisi.

Sous le capot, que du beau. Le Xperia XA est animé par une puce MediaTek, la Helio P10, qui nous a convaincu cette année. Elle est constituée de huit cœurs subdivisés en deux couples de Cortex-A53 dont quatre cadencés à 2.0 GHz et quatre autres à 1.0 GHz. Les performances sont au rendez-vous en toutes circonstances, aidées par les 2 Go de mémoire vive et 16 de stockage interne. À noter qu’un port de cartes mémoires permet de faire passer le XA à 256 Go de stockage interne au maximum.

Pour 137 grammes et 143.6 x 66.8 x 7.9 mm le XA est plutôt compact, malgré le gabarit imposant de son écran de hauteur plus importante que les concurrents. Cet écran IPS LCD fait 5 pouces de diagonales et propose une définition de 1280 x 720 pixels. Deux capteurs photo sont de la partie, 13 et 8 millions de pixels respectivement au dos et en façade. Alimenté par 2300 mAh, le Xperia XA de Sony est propulsé par Android 6.0.1 Marshmallow, équipé de la surcouche logicielle Sony, réaménagée cette année. Cette surcouche apporte un design neuf, très sobre et fluide, on adore naviguer dans les fonctionnalités du smartphone.

Huawei P9 Lite, un choix raisonnable

Samsung n’a pas été la seule marque à arriver à maturité sur les plans du design et de performances de ses smartphones cette année, puisque Huawei qui au passage a encore raflé la palme du troisième constructeur mondial avec de meilleures performances, a lâché une cuvée de smartphones de très bonne facture. Le P9 Lite est son milieu de gamme ultra-puissant.

Reprenant les traits forts du design du P9, le P9 Lite se limite cependant à de maigres attraits nobles, au niveau du contour du châssis à bords biseautés et en aluminium anodisé ou l’écran de protection ultra-robuste de sa dalle tactile. Le smartphone est très agréable à regarder. Ainsi la façade ne propose que l’écran tactile, lorsque le dos se cantonne à arborer le logo de la marque, le capteur d’empreintes digitales, et le capteur photo. C’est très efficace, homogène et sobre comme design, surtout pour un smartphone ultra-compact, qui ne mesure que 146.8 x 72.6 x 7.5 mm, et affiche 147 grammes à la balance.

Huawei P9 Lite, Android

Le P9 Lite est animé par une puce HiSilicon Kirin 650 maison. Ce processeur mobile est en fait constitué de huit cœurs subdivisés en deux couples de Cortex-A53 dont quatre cadencés à 2.0 GHz et quatre autres à 1.7 GHz. Les performances sont à peu près égales à celles du MediaTek Helio P10 du Xperia XA. Le 650 Kirin est associé à 2 ou 3 Go de mémoire vive, et 16 de stockage interne, extensibles bien évidemment jusqu’à 256 Go par le biais du port de carte mémoire. On retrouve par ailleurs un magnifique écran IPS LCD de 5,2 pouces délivrant une définition Full-HD de 1920 x 1080 pixels et une densité de 424 pixels par pouce.

On retrouve également 3000 mAh de batterie au format Lithium-Ion, qui propulsent un arsenal tournant sous Android 6.0.1 Marshmallow, estampillé de la surcouche logicielle EMUI 4.1 de Huawei. Deux capteurs photo viennent compléter cette symphonie à la chinoise, dont un 13 millions de pixels à l’arrière et l’autre de 8 millions de pixels en façade.

Alcatel One Touch Idol 3, un design à part

Alcatel la marque française n’est plus, mais le chinois TCL a repris le flambeau sous l’appellation Alcatel One Touch (la marque a décidé de se rebrander « Alcatel » dès le début de l’année prochaine). S’aventurant depuis 3 ou 4 ans sur le marché des smartphones, la marque ne cesse de monter en gamme, et propose à chaque nouvelle itération un smartphone ultra-compétitif. C’est le cas du modèle qui nous intéresse aujourd’hui, le Idol 3.

Très réussi sur le plan du design, le smartphone propose des attraits esthétiques très attirants et uniques. Au design marqué par la forme de l’écran à bords arrondis, le smartphone propose deux haut-parleurs stéréo disposés de part et d’autres des bandes supérieure et inférieure de sa façade. C’est très joli, et nous avons apprécié, même si à la longue ces zones peuvent devenir des pièges à poussière. Très fin lui aussi, le smartphone ne fait que 152.7 x 75.1 x 7.4 mm pour un poids contenu de 141 grammes.

Alcatel Idol 3

Dans un autre registre, le Idol 3 est réussi, puisqu’étant animé par une puce Snapdragon 615, la même que le Galaxy A5 2016, dont nous parlions plus haut. Ici, le processeur embarque 8 cœurs Cortex-A53, dont quatre cadencés à 1,5 GHz et quatre autres à 1.0 GHz. Le CPU est associé à 2 Go de mémoire vive et 16 de stockage interne. Cette capacité peut être étendue jusqu’à 256 Go comme cela est courant dans l’industrie en ce moment, grâce au port de carte mémoire.

Un magnifique écran IPS LCD de 5,5 pouces surplombe la façade, flanqué d’une définition Full-HD de 1920 x 1080 pixels et une densité de 401 pixels. Alimenté par 2910 mAh de Lithium-Ion, le smartphone est propulsé par Android 6.0.1 Marshmallow, flanqué d’une très maigre touche Alcatel, se cantonnant à des effets visuels et logos maison. Deux capteurs photo complètent l’ensemble, 13 millions de pixels à l’arrière et 8 millions en façade.

Meizu MX5, si vous aimez Apple sans iOS

Le dernier opus de notre Top 6 est le Meizu MX5. La marque, originellement chinoise, a investi plus tôt que ses confrères le marché international. Plusieurs smartphones Meizu son officiellement disponibles dans divers pays occidentaux, dont la France. Ainsi, le modèle sur lequel nous avons jeté notre dévolu est le MX5, qui propose un condensé de bonnes notes, pour un design signé presque Apple et un système hybride car fondamentalement Android, supplanté d’une interface à la iOS. Qui a dit que les chinois n’innovaient pas ?

Ainsi, le smartphone est fait d’un châssis en aluminium anodisé, très proche visuellement de celui de l’iPhone 6. En effet, il reprend les mêmes codes de couleurs gris sidéral (dos) et noir (façade) ou or (dos) et blanc (façade). C’est d’un très bel effet, surtout compte tenu du tarif appliqué au MX5. Nous en parlerons plus bas. Le smartphone est très sobre, pur, homogène, décoiffant et attirant. Il ne mesure que 149.9 x 74.7 x 7.6 mm pour un poids contenu de 149 grammes.

Meizu MX5

Animé par un Mediatek MT6795 Helio X10, le smartphone est très véloce, fluide et réactif. Il s’agit du nec plus ultra de la cuvée 2015 du fondeur chinois. Ce processeur embarque pour l’occasion huit cœurs Cortex-A53 cadencés à 2.2 GHz, et un GPU PowerVR G6200. Les performances graphiques sont aussi au rendez-vous, lors des phases de jeu et autres. On retrouve par ailleurs 3 Go de mémoire vive, qui accompagnent 3 Go de mémoire vive et 16, 32 ou 64 Go de stockage interne. La copie des iPhone se fait jusque dans les éléments absents, puisque le MX5 ne propose pas de lecteur de cartes mémoires. À noter la présence d’un capteur d’empreintes digitales logé dans le bouton central de la bande inférieure de la façade.

La face avant du smartphone arbore un écran AMOLED de 5,5 pouces, lâchant une définition de 1920 x 1080 pixels. La dalle très lumineuse jouit d’une densité équilibrée de 401 pixels par pouce. Deux capteurs photo sont également présents, dont un très impressionnant de 20.7 millions de pixels à l’arrière et l’autre de 5 millions de pixels, à l’avant. Alimenté par 3150 mAh de Lithium-Ion, le smartphone est installé sous Android 6.0.1 Marshmallow, flanqué de la surcouche logicielle FlymeOS, qui comme mentionné plus haut n’est en fait qu’une version d’Android très « iOSsisée ».

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