Et si Donald Trump avait finalement gagné la guerre contre Huawei, qu’il a entamée en 2019 suite à la mise sur liste noire de la firme technologique chinoise ? C’est apparemment ce qui se dessine au vu du récent volte-face du Premier Ministre Britannique. En effet, Boris Johnson a pris la ferme résolution d’expulser totalement Huawei du marché britannique d’ici 2023, afin de préserver son pays de ce qu’il qualifie comme la plus grosse tentative de collecte illégale de données de l’histoire.
Le Royaume-Uni ne veut plus de Huawei
On se souvient l’an dernier lorsque Theresa May, alors Première Ministre Britannique annonçait que Donald Trump se lançait tout seul contre Huawei. Depuis lors beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. Et May n’est plus PM de Grande-Bretagne. Elle a été remplacée par le sulfureux et tonitruant Boris Johnson, né aux Etats-Unis et réputé proche idéologiquement et politiquement de Trump.
Après un bras de fer littéralement perdu d’avance avec son groupe politique, Boris Johnson a finalement pris la décision de mettre hors d’état de nuire Huawei. Le Royaume-Uni espère en avoir fini avec le dossier Huawei d’ici 2023. Date à laquelle l’équipementier télécoms chinois doit avoir été écarté des infrastructures de télécommunications du Royaume de sa Majesté Elizabeth II.
Une feuille de route établie
Après son annonce très médiatisée, Boris Johnson a prescrit une feuille de route. Celle-ci s’appuie notamment sur les travaux d’un cabinet indépendant. Et devrait entrer en vigueur dès cette année.
Pour l’heure son contenu demeure flou. Mais il est essentiellement question d’évincer de l’infrastructure Huawei. Et non d’interdire purement et simplement la vente de matériel estampillé Huawei, comme le fit Donald Trump aux USA l’an dernier. Voilà qui devrait refroidir les relations entre Londres et Pékin. A un moment crucial où Huawei voit ses parts de marché diminuer. Et son pouvoir s’amoindrir dans la sphère tech.