Depuis maintenant de nombreux mois, la COVID-19 a plongé le monde entier dans une crise économique historique. Malgré ce nouveau confinement, les PME assurent vouloir investir dans la robotique industrielle afin de maintenir leur production.

La crise sanitaire : un catalyseur pour l’automatisation des entreprises

Avec la crise sanitaire et le premier confinement de mars dernier, les PME ont dû trouver des solutions afin de maintenir leur production. C’est dans ce contexte-là que le terme de cobotique a pris son sens. En effet, la cobotique est la contraction de robotique et de collaboration et en ces temps de distanciation sociale, cette technologie permet de faire collaborer les êtres humains avec des robots pour leur éviter toute contamination. De plus, ce sont des équipements légers, faciles à programmer et beaucoup plus flexibles que les robots industriels classiques.

Concrètement, la cobotique peut représenter plusieurs équipements mais est surtout représentée par des automates permettant de décharger les êtres humains de plusieurs tâches. En effet, l’équipement de cobotique préféré des entreprises reste le bras robot. Ce bras robotisé facilite grandement le travail de milliers de salariés à travers la planète. Au total en 2019, plus de 2.7 millions de robots industriels de toutes sortes ont été vendus dans le monde. Par ailleurs, la France tire son épingle du jeu puisqu’elle est la nation européenne avec la plus grande augmentation en matière d’achat avec 15 % de plus par rapport à 2018.

La gestion du coronavirus a mis les sociétés face un challenge : maintenir la production malgré les dispositions de l’état. En effet, de nombreux entrepreneurs se sont rendu compte de la nécessité d’automatiser leur production. Par la facilité avec laquelle ils peuvent être placés et programmés, les cobots ont donc pu prouver leur efficacité et leur flexibilité pour les entreprises.

De multiples freins à l’automatisation pour les PME

Pour un grand nombre d’entreprises qui continue leur activité pendant le confinement, investir dans une technologie comme la cobotique représente plusieurs risques. Premièrement, pour faire fonctionner ces automates, il faut de la main d’œuvre qualifié, ce qui représente l’un des freins majeurs. De plus, le temps nécessaire à la formation des équipes ainsi qu’au déploiement d’une stratégie d’automatisation peut être long et décourager certaines entreprises.

Pour encourager les entreprises à lancer leur transition numérique et la robotisation de leur production, le gouvernement français a décidé de relancer le dispositif « Prêt French Fab » afin de couvrir les frais inhérents à la mise en place de robots industriels au sein d’une entreprise.

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Eva, journaliste avec 15 ans d’expérience dans des médias prestigieux comme Masa Journey et Upsider, est diplômée de l’Université de Tel Aviv et de la Sorbonne. Elle décrypte les innovations technologiques et les tendances geek avec une expertise pointue, offrant des analyses captivantes et accessibles. Contact : [email protected].

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