Des neuroscientifiques ont découvert comment le cerveau humain prend des décisions lorsqu’il pilote un drone, ce qui pourrait aider à améliorer la technologie des drones autonomes.
Découverte salutaire pour l’IA des drones
Une équipe de chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley s’est penchée sur la compréhension de la réaction du cerveau humain lors du pilotage d’un drone. Les résultats de leur étude, parus dans la revue scientifique Neuron, pourraient bouleverser le développement de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine des drones autonomes.
Pour mener à bien leur recherche, les scientifiques ont utilisé des électroencéphalogrammes (EEG) afin d’analyser l’activité cérébrale des pilotes de drones lors de l’exécution de différentes tâches. Il en est ressorti que certaines zones du cerveau s’activent de manière prévisible en fonction des décisions prises par ces derniers.
Implications pour les drones autonomes
Une fois analysées, ces informations ont permis à l’équipe de détecter des schémas d’activité cérébrale spécifiques lors de la prise de décisions. Ces schémas pourraient être utilisés pour perfectionner les algorithmes d’IA des drones autonomes, leur conférant ainsi la capacité de prendre des décisions de façon plus rapide et plus efficace.
Les drones autonomes sont aujourd’hui de plus en plus utilisés dans divers domaines tels que la livraison, la surveillance et la cartographie. Toutefois, créer des systèmes capables de prendre des décisions rapides et précises dans un environnement en constante évolution constitue un défi majeur pour les développeurs.
Projection vers le futur
Les chercheurs espèrent qu’en s’inspirant du fonctionnement du cerveau humain, ils pourront améliorer la capacité des drones autonomes à s’adapter à des événements imprévus et à prendre des décisions en temps réel. Cela pourrait permettre à ces drones de voler de façon plus sûre et efficace, minimisant ainsi les risques de collision ou d’erreurs de navigation.
La prochaine étape de ce projet est d’utiliser des techniques d’imagerie cérébrale plus avancées pour mieux comprendre comment le cerveau humain traite les informations lors du pilotage d’un drone. L’objectif poursuivi est de développer des algorithmes d’IA plus sophistiqués susceptibles d’être intégrés aux drones autonomes, améliorant ainsi leurs performances et fiabilité.
À terme, cette recherche pourrait ouvrir la porte à une nouvelle génération de drones autonomes capables de prendre des décisions complexes de manière autonome. Cela pourrait avoir un impact majeur sur plusieurs secteurs allant de l’agriculture à la logistique en passant par la sécurité publique.