Le lancement officiel des Jeux olympiques de Paris n’est officiellement que dans quelques jours. En attendant le 26 juillet prochain, date de la cérémonie d’ouverture qui se déroulera sur la Seine, la capitale est déjà à l’heure olympique. Certaines portions de routes sont fermées au public pour accueillir les délégations olympiques et les athlètes, des stations de métro et de RER affichent portes closes, et il est nécessaire d’arborer un QR Code pour accéder à certaines zones attenantes aux épreuves.

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Le merch a déjà envahi la ville

Au milieu de ce joyeux capharnaüm, les produits dérivés à l’effigie des Jeux Paris 2024, et des Fryges, leurs mascottes, sont légion. Des dizaines de boutiques officielles ont ouvert un peu partout en ville, en partenariat avec Visa, qui devient le seul moyen de paiement accepté sur les sites des épreuves et les boutiques officielles. En marge des épreuves olympiques, ce sont 8 000 références qui seront commercialisées dans 30 000 points de vente, et 150 boutiques officielles. Bénéfice total espéré : 2 milliards d’euros jusqu’à la fin du 1ᵉʳ trimestre 2025, jusqu’à écoulement des stocks.

Le succès des produits dérivés questionne. Il y a quelques jours, nos confrères de BFMTV pointaient du doigt la présence de certains articles officiels estampillés Paris dans les rayons du déstockeur Noz, où l’on trouve habituellement des restes d’invendus. Sur les réseaux sociaux, l’enseigne de déstockage a ainsi fait la promotion de certains produits officiels, avant de rapidement retirer les vidéos en question. Contacté par BFMTV, l’enseigne a refusé de communiquer, mais aurait réussi à obtenir un lot auprès d’un fournisseur titulaire de la licence.

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Des produits Paris 2024 bradés chez un déstockeur

Chez les grands distributeurs aussi, le journal spécialisé LSA pointe du doigt la présence de marchandise bradée chez Carrefour et Décathlon, avec des réductions allant jusqu’à 50% sur certains produits, visiblement difficiles à écouler. Cette situation soulève des interrogations sur la stratégie de vente et la gestion des stocks. Pourquoi ces produits se retrouvent-ils si vite en déstockage ?

La présence de ces produits dans des enseignes de déstockage pourrait indiquer un problème de prévision de la demande. Les organisateurs ont-ils surestimé l’attrait des produits dérivés des JO ?

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Du bisphénol A dans des gourdes pour enfants

Autre problème repéré sur les produits dérivés Paris 2024, la présence de substances toxiques et interdites dans certaines références. En fin de semaine dernière, les autorités ont lancé le rappel d’un modèle de gourdes pour enfants portant la mention “Paris 2024” en raison d’un risque pour la santé dû à un dépassement des seuils de sécurité de Bisphénol A. Ces gourdes de la marque Vilac possèderaient en effet une teneur en BPA illégale, conformément à la règlementation MCDA, rapporte le site Rappel Conso. Le Bisphénol A est un perturbateur endocrinien interdit en France depuis 2015, auparavant utilisé dans la fabrication de conserves et canettes.

Les inquiétudes concernant les substances toxiques dans les produits pour enfants sont particulièrement alarmantes. Le Bisphénol A est soupçonné être lié à de multiples troubles et maladies. Comment ces produits ont-ils pu passer les contrôles de sécurité ?

Émoji Résumé
🏙️ Le merch a envahi la ville
🏷️ Produits Paris 2024 bradés
⚠️ Bisphénol A dans des gourdes pour enfants

Les produits dérivés des JO Paris 2024 soulèvent des questions importantes :

  • La gestion des stocks et des invendus
  • La présence de substances toxiques
  • Les stratégies de commercialisation

Ces événements nous invitent à réfléchir sur l’importance de la sécurité des produits et les enjeux économiques des grands événements sportifs. Quelles mesures les organisateurs devraient-ils prendre pour éviter de tels problèmes à l’avenir ?

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Jessica, journaliste expérimentée avec dix ans en gestion de projet et production de contenu, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle apporte une expertise stratégique et un regard éclairé sur l'actualité tech, enrichissant chaque sujet avec une écriture précise et captivante. Contact : [email protected].

10 commentaires
  1. La présence de Bisphénol A dans les gourdes pour enfants est vraiment alarmante. Comment cela a-t-il pu arriver ?

  2. thomasbouclier le

    Je trouve ça fou que Visa soit le seul moyen de paiement accepté dans les boutiques officielles.

  3. Qui a décidé qu’il était une bonne idée de mettre du Bisphénol A dans des produits pour enfants ? 😡

  4. Les Jeux Olympiques devraient surtout être une célébration du sport, pas une opportunité commerciale ratée.

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