EN BREF |
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La récente décision de la NASA concernant le bouclier thermique de la capsule Orion a suscité de vives réactions. En choisissant de maintenir un bouclier non modifié pour la mission Artemis II, l’agence a provoqué un débat passionné parmi les experts et les anciens employés de la NASA.
Une décision controversée
La colère a éclaté dès que la NASA a annoncé son intention de lancer Artemis II avec un bouclier thermique non modifié. Des critiques ont dénoncé cette décision, la qualifiant de dangereuse pour la sécurité de l’équipage.
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Ed Pope, spécialiste des matériaux avancés, a exprimé son mécontentement sur LinkedIn. Il a souligné que l’agence avait privilégié la rapidité au détriment de la sécurité et de l’ingénierie.
Les enjeux d’Artemis II
La mission Artemis II revêt une importance capitale. Elle marque la première mission habitée de la NASA vers l’espace profond depuis plus de cinquante ans. Quatre astronautes seront à bord, ce qui accentue encore les préoccupations liées à la sécurité.
« Je n’aime pas ce que la NASA est devenue », a déclaré Charles Camarda, ancien astronaute et ingénieur en aérospatiale. Ses mots reflètent un malaise grandissant face aux méthodes actuelles de gestion des risques de l’agence.
Un processus opaque
Le manque de transparence de la NASA a exacerbé les critiques. Malgré deux ans d’évaluation des dommages causés par le char sur le bouclier thermique d’Orion, les détails ont été révélés tardivement.
En mai, un rapport de l’inspecteur général de la NASA a mis en lumière l’ampleur des dégâts. Cependant, l’agence a gardé le silence jusqu’à une conférence de presse récente.
Une réponse mitigée de la NASA
Paul Hill, président de l’équipe de révision indépendante, a nié l’existence de divergences au sein de son groupe. Il a affirmé que toutes les recommandations avaient été acceptées à l’unanimité.
Malgré cela, l’agence a admis que la communication publique aurait pu être améliorée. « C’est une histoire complexe à raconter », a reconnu Hill, soulignant la nécessité d’une transparence accrue.
Les implications techniques
Le bouclier thermique d’Orion utilise un matériau appelé Avcoat. Conçu pour résister à des températures extrêmes, il a montré des signes de faiblesse lors de la mission Artemis I.
Des tests approfondis ont permis d’identifier la cause des fissures observées. Des gaz emprisonnés ont conduit à une pression accrue et à des fissures dans le matériau Avcoat.
Mission | Date prévue | Objectif |
---|---|---|
Artemis I | 2022 | Vol sans équipage autour de la Lune |
Artemis II | Avril 2026 | Premier vol habité vers l’espace profond |
Une question de confiance
La confiance du public envers la NASA pourrait être affectée par cette affaire. Les critiques soulignent la nécessité d’une meilleure communication et d’une transparence totale.
Pour beaucoup, la question reste de savoir si l’agence peut rassurer le public et les experts sur la sécurité de ses missions futures.
En fin de compte, la NASA doit répondre à une question cruciale : comment peut-elle rétablir la confiance et garantir la sécurité de ses missions à l’avenir ?
Source : Arstechnica
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Pourquoi la NASA a-t-elle décidé de ne pas modifier le bouclier thermique ? 🤔
Je suis inquiet pour la sécurité des astronautes !
Merci pour cet article informatif sur un sujet aussi crucial.
La NASA pourrait-elle vraiment compromettre la mission pour gagner du temps ?
Y a-t-il d’autres options que le matériau Avcoat pour le bouclier thermique ?
Je trouve ça un peu irresponsable de la part de la NASA.
Espérons que ce bouclier soit plus solide qu’un parapluie en papier ! 😂
La transparence est essentielle pour des missions aussi importantes. NASA, fais un effort !