Elon Musk et Mark Zuckerberg démasqués : pour le Nobel Joseph Stiglitz, Apple serait le dernier géant tech véritablement éthique

Les réseaux sociaux, autrefois perçus comme des plateformes de partage et de connexion, sont aujourd’hui au cœur de débats passionnés sur leur impact sur la société. Le célèbre économiste Joseph Stiglitz a récemment critiqué Elon Musk et Mark Zuckerberg pour leur utilisation de ces technologies, soulignant leur immense pouvoir de manipulation. Il propose une alternative à travers le modèle éthique d’Apple, dirigé par Tim Cook. Cette discussion met en lumière les enjeux cruciaux de la manipulation numérique et la quête d’une éthique technologique dans un monde de plus en plus digitalisé.

Elon Musk et Mark Zuckerberg possède un pouvoir de manipulation jamais vu auparavant

Joseph Stiglitz ne mâche pas ses mots en qualifiant les réseaux sociaux de puissants outils de propagande. Cette déclaration audacieuse invite à réfléchir sur la capacité sans précédent de ces plateformes à façonner l’opinion publique en temps réel. Les réseaux sociaux comme Instagram et X (anciennement Twitter) possèdent un rayonnement instantané et global, permettant d’influencer les élections, d’attiser des débats et de polariser des sociétés entières. Les dirigeants de ces plateformes, Elon Musk et Mark Zuckerberg, sont pleinement conscients de cette influence, Musk n’hésitant pas à utiliser ses algorithmes à des fins politiques.

Le cœur de ce pouvoir réside dans les algorithmes de recommandation et la collecte massive de données personnelles. Ces outils confèrent à Facebook et X une capacité inédite de manipulation massive, qui devient une stratégie commerciale et politique. Dans son livre Chemin de la liberté, Stiglitz explore ce phénomène, le liant à la montée des populismes et à l’érosion de la démocratie. La question se pose alors : comment réguler ces géants de la tech pour préserver nos sociétés des dérives de la manipulation numérique ?

Ce « casse-tête à 719€ » : l’iPhone 16e, un compromis qui frustre les fans avec des fonctionnalités en moins face à l’iPhone 16

Un modèle opposé à celui de X et Instagram : Apple et Tim Cook

En contraste avec l’approche de Musk et Zuckerberg, Tim Cook, PDG d’Apple, prône un modèle centré sur la protection de la vie privée. Dès son arrivée à la tête d’Apple, Cook a fait de la confidentialité des données une priorité, refusant de transformer ses clients en produits. L’engagement d’Apple pour la protection des données est devenu un argument de vente majeur, défiant les pratiques de collecte intensive des données des autres géants de la tech.

Apple a pris des mesures concrètes pour illustrer son engagement. En 2016, Tim Cook a refusé de déverrouiller l’iPhone d’un terroriste à la demande du FBI, affirmant que cela menacerait la sécurité mondiale. En 2025, l’entreprise s’est opposée à une loi britannique exigeant une porte dérobée universelle pour iCloud. Avec la Transparence du Suivi des Applications (ATT), Apple empêche le suivi des utilisateurs sans leur consentement, une décision qui a fortement impacté le modèle publicitaire de Meta. Malgré quelques contradictions, comme le soutien financier à Donald Trump en 2024, Apple sous la direction de Cook incarne un leadership plus responsable, cherchant un équilibre entre progrès technologique et valeurs humaines.

Les utilisateurs Android ont accès à cette série la plus acclamée des 5 dernières années : un incontournable à ne pas manquer

Des tensions et des conflits entre Tim Cook et ses rivaux : Musk et Zuckerberg

Les divergences de valeurs entre Cook et ses homologues de la tech ont engendré de nombreux conflits. Mark Zuckerberg a qualifié les critiques de Cook de simplistes, en raison des restrictions imposées par Apple sur le modèle publicitaire de Meta. La tension est palpable, car les pratiques d’Apple remettent en question l’approche de collecte massive de données de Facebook.

Elon Musk, de son côté, a exprimé son mécontentement vis-à-vis des commissions jugées abusives de l’App Store. Cette critique voilée du modèle d’Apple souligne les tensions entre les deux géants. En 2024, Apple a suspendu sa publicité sur X, critiquant la politique de modération trop laxiste de Musk. Ces conflits illustrent la lutte pour définir l’avenir de la technologie, entre éthique et profit, et les enjeux de la régulation des géants de la tech dans un monde où l’influence numérique est omniprésente.

Il stocke 7 000 Mac pour les revendre plus tard, mais Apple les récupère… et les détruit sans pitié

Une vision alternative : le « capitalisme progressiste » de Stiglitz

▶

Joseph Stiglitz propose une voie alternative face aux dérives des géants de la tech : un capitalisme plus équilibré, où l’État joue un rôle actif pour réguler les excès des grandes entreprises. Dans cette vision, les réseaux sociaux ne sont pas simplement des outils de divertissement, mais des éléments structurants de notre rapport à l’information, à la politique et à la société.

Parmi les propositions de Stiglitz, deux se démarquent pour aborder la problématique actuelle : une réglementation stricte des réseaux sociaux, avec des obligations similaires à celles des médias traditionnels, et une lutte contre les monopoles pour rétablir la concurrence et l’innovation. Le modèle actuel des réseaux sociaux, selon Stiglitz, représente une menace pour la démocratie. Il est crucial de trouver un équilibre entre liberté d’expression et régulation pour préserver les valeurs démocratiques. Apple et Tim Cook, malgré leurs imperfections, représentent une possible alternative pour un avenir technologique plus éthique, où les algorithmes ne dictent pas nos pensées.

Alors, dans ce contexte de pouvoir numérique croissant, comment pouvons-nous promouvoir une utilisation éthique des technologies tout en préservant nos valeurs fondamentales ?

Ça vous a plu ? 4.3/5 (28)