Asus se positionne en rival sérieux pour Microsoft et ses tablettes hybrides Surface. Avec le Transformer Pro 3, c’est la Surface Pro 3 qui est mise à l’épreuve des prix chinois !

Asus est résolument la marque de luxe du monde des appareils fonctionnant sous Windows 10. En marge du Computex 2016 qui se tient depuis lundi à Taïwan, la marque locale a inauguré divers appareils, dont une tablette convertible/hybride concurrente de la Surface de Microsoft, la bien nommée Transformer 3, et une seconde itération plus musclée et haut-de-gamme de cet appareil baptisée Transformer Pro 3, vient d’être dévoilée, et se positionne en concurrence frontale avec la Surface Pro 3 de Redmond.

Design, métaux nobles partout

Le Transformer Pro 3 est un véritable clône de la Surface Pro 3. Doté d’un châssis entièrement fait de métal et aux courbes opulentes, l’hybride d’Asus s’articule autour d’un format 2-en-1 directement copié de chez Microsoft. Ainsi, dans un cadre entièrement taillé d’une seule pièce d’aluminium renforcé, l’appareil affiche des bords très finement biseautés et non saillants. Outre l’aluminium renforcé qui compose la quasi totalité de la coque externe, la face avant du terminal est protégée par une vitre en verre trempé de type Gorilla Glass 4.

Le dos de la tablette arbore le logo Asus, scintillant au centre d’une surface brossée et livrant de magnifiques courbes circulaires concentriques agréables à regarder. Pour être franc, même Apple n’est point encore à même de produire une telle qualité de finition.

Transformer 3 Pro

Reprenant les traits communs de toutes les tablettes, la partie ardoise de le Transformer Pro 3 hérite de boutons disposés sur la tranche droite, la gauche étant réservée aux sorties numériques et autres. Le clavier jouit d’une finition elle aussi très exemplaire, qui conforte l’impression de robustesse générale qu’affiche le Transformer Pro 3.

Ce clavier se lie d’ailleurs à la tablette grâce à des connecteurs magnétiques disposés au centre de sa bande de cloisonnement dorsale. Petit détail important, comme sur la Surface Pro 3, le Transformer Pro 3 jouit d’un béquet de stabilisation à l’arrière, qui lui permet notamment de prendre diverses positions en fonction de votre utilisation, mais surtout de profiter de l’immersion d’une tablette couchée à 170 degrés. Mode tablette, ordinateur portable, tout y est.

Transformer Pro 3, les specs en détail

Ici une seule version de la tablette sera détaillée, il s’agit de la version de base, dont le prix de lancement est de 999 $. Ainsi, pour cette version de base, Asus a mis les petits plats dans les grands. Mesurant 299 x 210 x 8.5 mm pour un poids contenu de 795g, l’hybride est bien doté sur le plan technique. Notamment animé par un processeur Intel Core i5 épaulé par quelques 4 Go de mémoire vive. L’écran de 12,6 pouces affiche une définition de 2880 x 1920 pixels pour une densité de 275 PPP. C’est un ratio somme toute très bon pour ce type de produits.

Du côté de la connectique, tout y est, en commençant par la partie sans-fil savamment dotée. L’on retrouve donc du WiFi a/c, aux côtés du Bluetooth et du LTE. Pas de mention de 4G, mais nous supposons que la version la plus musclée y aura droit. Revenant sur la partie physique, Asus propose sur son Transformer Pro 3 du HDMI en norme totale, pas de mini donc, aux côtés du Thunderbolt 3 et tenez-vous bien, une sortie USB type 2. Sans préciser la capacité de sa batterie, Asus souligne que son hybride est capable de tenir 11 heures en utilisation intensive. De plus, grâce à un dock livré avec l’appareil, vous aurez la possibilité d’accroître ses capacités en lui adjoignant par exemple un câble RJ-45 pour le raccord au réseau filaire, ou des ports USB type 3, Type-C et même du VGA et un lecteur de cartes mémoire 3-en-1.

Concernant la version plus musclée du Transformer Pro 3, vous devrez vous attendre à pas moins qu’un Intel Core i7, soit le plus puissant des processeurs jamais conçu par le fondeur américain, aux côtés de 16 Go de mémoire vive et 1 Tb de mémoire interne de stockage au format SSD.

Deux capteurs photo viennent compléter l’assortiment de puissance brute, dont un dorsal destiné à la capture de clichés et de 13 millions de pixels, le second plus tourné vers les selfies et les visioconférences.

Le clavier commun à toutes les versions possède quant à lui quelques arguments solides, notamment le fait qu’il apporte quelques maigres heures d’autonomie supplémentaires. De plus, fait de plastique, il résiste assez à la surchauffe. Le jeu de touches n’a pas été spécifié, mais à vue d’œil, l’on gage du fait que la frappe soit fluide et intuitive. De plus, comme sur un ordinateur portable classique, vous aurez droit à un trackpad tactile.

Quelques détails en vrac…

Le Transformer Pro 3 tourne comme son petit-frère sous Windows 10, et jouit du mode Continuum pour streamer sur écran plus grand (par exemple votre immense dalle de 50 pouces disposée au salon) le système de Microsoft et quelques-unes de ses fonctionnalités en taille XXL sans posséder de PC.

Comme le Transformer 3, la Pro 3 hérite d’un système sonore travaillé par Hamron Kardon, dont le son très pur est de loin supérieur à celui de Beats Audio. La facture quoique salée, est largement justifiée par les divers atouts de l’hybride.

Disponible à partir de 999 $, le Transformer Pro 3 n’est pour l’instant, pas pourvu de date officielle de lancement. Comme son cadet le Transformer 3, nous espérons qu’il sera lancé lui aussi en juillet prochain.

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