Honor présente son nouveau smartphone haut-de-gamme, le 8 est officiel et propose une expérience haut-de-gamme inédite pour des tarifs à la chinoise.
Initialement attendu le 5 juillet dernier, le Honor 8 aura finalement mis 7 jours de plus à être pondu par son fabricant, qui l’a d’ailleurs officialisé durant un coin presse organisé hier tard dans la nuit, en Chine. Les superlatifs habituels destinés à ce type de produits sont vérifiés cette fois-ci encore, puisque le smartphone est à la hauteur de toutes les attentes, aussi bien du point de vue esthétique que celui de la puissance et de la robustesse. Matériaux nobles et finition soignée, le Honor 8 débarque enfin, après des mois de gestation et de rumeurs à tout va !
Filiale low-cost de Huawei, Honor se détache de plus en plus de l’univers du bas-de-gamme, pour embrasser avec brio celui des smartphones à forte valeur ajoutée mais aux prix minis. Ultime revue sur le nouveau smartphone de Honor, le 8 est officiel, et embarque un nombre assez impressionnant d’arguments.
Décorticage de l’aspect extérieur
Le Honor 8 se présente sous la forme d’un smartphone somme toute classique, mais dégage une impressionnante sensation de légèreté et de robustesse à la fois. Fait d’un corps unibody hérité de la longue série de copie d’Apple par sa maison mère Huawei, Honor introduit avec son 8 une nouvelle ère du low-cost façon strasses et paillettes.
De conception assez solide, le smartphone est en fait le résultat des travaux de Huawei, qui inaugure également un nouvel alliage sur le Honor 8. En tous lieux et en tous points, l’on retrouve les matériaux nobles qui renforcent l’impression de solidité. Ainsi, le châssis et ses alentours sont faits d’aluminium brossé, et les faces avant et arrière de verre trempé ultra-résistant. Dans les détails, le dos du smartphone arbore une vitre sans discontinuité de forme ou de design, assez ferme mais peu épaisse, qui redéfinit assez bien le concept de la réflexion de la lumière, car scintille et module sa coloration (teintes entrelacées entre couleurs sombre et claire) en fonction de son orientation face à la lumière. La façade reprend quelques peu ce créneau, et propose un magnifique aperçu de la dalle plate aux bords très maigrement incurvés, c’est la mode en ce moment. Faite du même type de verre que le dos, la façade est bien partie pour résister à moult chocs.
Les bords du smartphone, en aluminium brossé, laissent entrevoir des biseaux très fins sur les extrémités dans le sens de la largeur. En ce qui concerne la répartition des composants, elle est classique. Notamment ponctuée par le capteur photo arrière logé sur la bande supérieure au dos du smartphone, et en-dessous duquel trône le capteur d’empreintes digitales, qui coiffe le logo « Honor » isolé au raz de la surface dorsale. Les tranches gauche et droite abritent respectivement les boutons de verrouillage/déverrouillage et volume haut/bas, ainsi que le tiroir de cartes SIM et mémoire. Les tranches supérieure et inférieure, elles, se cantonnent à proposer dans l’absolu le connecteur de recharge et les haut-parleurs mono, aux côtés de la prise Jack 3.5mm. Comme quoi personne n’a l’intention de copier Apple sur ce point précis.
La façade ne dispose d’aucun bouton, se contentant de loger l’immense écran quasiment sans bordures latérales, au-dessus du logo Honor qui trône sur la bande inférieure principale. Le souci du détail apporté par Honor sur son 8 ne s’arrête pas là, le smartphone renfermant encore plus d’insolence sous le capot.
À quoi ressemble l’insolence du coté d’Honor ?
Le Honor 8 a été longtemps apparenté à une pâle copie du Huawei P9 sorti il y a quelques mois à peine. Si les usines de Huawei et Honor sont les mêmes, leurs smartphones empruntent résolument des philosophies différentes et des positionnements tarifaires opposés. Même du point de vue de l’architecture fonctionnelle, Huawei et Honor font l’effort de diversifier leurs catalogues, pour ne point présenter des smartphones aux spécifications et performances identiques.
Le Honor 8 est donc un smartphone à part, et à smartphone unique des composants de choix, qui font de lui le véritable flagship killer cette année, détrônant OnePlus et son « Three ». Pour ce faire, Honor a décidé de faire confiance à un couple CPU/RAM qui a fait ses preuves. Le 8 est donc animé par une puce HiSilicon Kirin 950, fabriquée par Huawei. Pour rappel, le P9 embarque un Kirin 955. Ce Kirin 950 est en fait constitué de huit-coeurs, dont quatre Cortex-A72 cadencés jusqu’à 2.3 GHz, et quatre Cortex-A53, dont la vitesse d’horloge culmine à 1.8 GHz. Sur le papier c’est plutôt pas mal, et ce processeur a déjà eu l’opportunité de faire ses preuves sur les outils de benchmarking usuels, en début d’année.
À ce processeur, la firme a décidé d’adjoindre deux capacités de mémoire vive différentes, en fonction de la quantité de gigaoctets de mémoire de stockage interne embarquée. Ainsi, 3 Go de RAM propulseront la version de base, disposant de 32 Go de mémoire interne, et 4 Go de RAM seront alloués aux versions plus musclées (avec processeur surboosté) et disposant de 32 ou 64 Go de mémoire interne. Notez que chacune de ces capacités de stockage est extensible par le biais d’une carte mémoire au format micro-SD, jusqu’à 128 Go. C’est un véritable assortiment de puissance brute.
Ce smartphone à l’armature métallique et mesurant 145.5mm de haut sur 71.0mm de large pour une épaisseur de 7.45mm et un poids de 153g abrite un écran de 5,2 pouces (13,2 cm), débitant une définition Full-HD de 1920 x 1080 pixels. La dalle de type LTPS jouit par ailleurs du format 2.5D (très légère courbure angulée au niveau des bords latéraux, vers l’intérieur) et d’une densité de 423 ppp (pixels par pouce). Sur le plan purement sans-fil, le smartphone est là aussi, bien équipé. On retrouve notamment Wi-Fi 802.11ac, le Bluetooth 4.2, le NFC, les GPS/AGPS/Glonass/Beidu, l’IR et la 4G LTE, et la façade est bardée de capteurs en tous genres.
Une partie photo mise en avant
Comme Huawei sur son P9, Honor met en avant la partie photo du 8, comme principal argument de sa toute puissance. Ici, la marque n’a pas collaboré avec le spécialiste allemand des optiques Leica, mais promet des performances plus qu’honorables. Il faut dire que dans ce domaine, si les iPhone restent maîtres, Huawei et ses diverses filiales, s’améliorent à pas de géants. Sur ce smartphone donc, on a droit au dos à deux capteurs photo tous deux lâchant 12 millions de pixels à ouverture f/2,2 et flanqués d’un flash LED multidirectionnel, ainsi qu’un autofocus laser à détection de phases.
Dans la pratique et selon les explications de la marque, des deux capteurs, l’un serait plus attiré par les couleurs, tandis que le second se contenterait de capturer les teintes noires et blanches. Le capteur frontal, lui, se contente du strict minimum en 2016 sur ce segment d’appareils, soit 8 millions de pixels.
Les caractéristiques en vrac
Le Honor 8 est alimenté par une batterie au Lithium-Ion de 3000 mAh, dont la recharge est coordonnée par le connecteur USB Type-C 2.0 disposé sur la tranche inférieure. Désireux de conserver vos données personnelles à tout prix ? Le capteur biométrique d’empreintes digitales fera l’affaire. Jouissant d’une position idéale aussi bien pour les droitiers que les gauchers, en l’occurrence au dos au centre de la partie médiane supérieure du terminal, le capteur est annoncé comme « amélioré ».
Le smartphone est propulsé par EMIUI 4.1, qui habille magnifiquement bien et à la sauce Huawei, Android 6.0 Marshmallow. Cinq coloris devraient être disponibles: Blanc nacré, Or, Noir profond, Rose « Sakura » et Bleu saphir.
Et quant-est-il du prix ?
Comme d’accoutumée avec Honor, le 8 se positionne sur un segment de prix agressif. Le smartphone se négocie donc selon les déclinaisons aux tarifs de 270€ (3Go de RAM + 32Go de stockage), 310€ (4Go de RAM et 32Go de stockage) et 337€ (4Go de RAM et 64Go de stockage) hors-taxes. Les pré-commandes étant d’ores et déjà ouvertes, le lancement officiel à la commercialisation est fixé en Chine au 19 juillet. La France y aura bien évidemment droit, mais la marque n’a point encore communiqué sur la date de disponibilité dans l’Hexagone.