Volkswagen prend les devants et propose déjà sa solution visant à empêcher de jouer à Pokémon Go au sein de ses chaînes d’assemblage !
Le jeu phénomène du moment jouit d’un tel succès que chacun y va de sa manière pour proposer un moyen d’éviter que des drames, ou des dérives, ne surviennent. En effet, si aux États-Unis ce sont des cadavres qui sont découverts par des dresseurs durant leurs séances, en Europe pareilles dérives n’ont point encore été répertoriées, et quelques entités sévissent déjà pour éviter que cela ne se produise. C’est le cas du constructeur automobile allemand Volkswagen, qui vient purement et simplement d’interdire à ses employés de jouer à Pokémon Go sur ses chaînes d’assemblage.
Pourquoi cette interdiction soudaine ?
Depuis sa sortie officielle en Europe, Pokémon Go dérange pas mal de monde. Difficile à contenir pour les autorités, insupportable pour les villageois, à faire disparaître pour les entreprises, chacun propose sa solution pour bannir le jeu de Niantic Labs. Si celle proposée par Volkswagen est relativement insolite, c’est parce qu’elle est toute simple.
En effet, le constructeur allemand (qui avouons-le, fait d’excellents véhicules) a envoyé dernièrement un e-mail à l’ensemble de ses employés présents sur les chaînes de montage, leur annonçant qu’il était désormais tout simplement interdit de jouer à Pokémon Go sur leur lieu de travail. Le magazine allemand Bild a pu se procurer une copie du mail, qui souligne pertinemment que certains ouvriers ont été distraits pendant leurs heures de travail et étaient également moins concentrés, du fait de leur addiction au jeu.
Les vraies raisons de l’interdiction
Si tout n’est pas mentionné dans le mail adressé à ses employés, il est nécessaire de voir les choses avec perspective, pour comprendre la véritable préoccupation de VW. En effet, le constructeur pourrait avoir interdit à ses employés de jouer à Pokémon Go sur leur lieu de travail pour se protéger. Le jeu de Niantic Labs étant basé sur la géolocalisation des joueurs par rapport à certains points d’intérêt, des employés pourraient durant leurs parties se retrouver là où ils ne devraient pas, par exemple dans les zones de sauvegarde de données confidentielles, susceptibles d’être partagées avec un tiers, et être utilisées à des mauvaises fins.