De nos jours, l’industrie de l’automobile s’intéresse à quelques grandes questions. Parmi elles, nous trouvons l’électrification des véhicules, les automobiles autonomes ou robotaxis… et les voitures volantes ! Sachant bien sûr que l’un n’exclut pas forcément l’autre, un véhicule volant pouvant tout à la fois être électrique et autonome. Quoi qu’il en soit, la société Uber travaille à fond sur le sujet. Mais elle est à la recherche de partenaires pour réaliser ses ambitions.
Des prototypes déjà prêts ?
Comme vous le savez sans doute, Uber est une entreprise américaine basée à San Francisco en Californie. Créée en 2009, elle a révolutionné le monde de la mobilité en mettant grâce aux nouvelles technologies en contact chauffeurs et passagers. Son concept a eu un succès tel qu’il a donné son nom à une dynamique économique : l’ubérisation.
Les bénéfices engrangés par Uber ont permis à la société de mettre en place un département R&D de haute volée. Celui-ci a produit des projets futuristes, à l’instar d’un taxi volant fraîchement présenté à Los Angeles, lors de la session « Elevate ». Le prototype présenté décolle et atterrit à la verticale. Il emprunte beaucoup à l’hélicoptère, comptant cinq hélices : quatre horizontales et une verticale.
Sous-traitance ou partenariat ?
L’Uber Elevate serait capable de s’élever jusqu’à 600 m d’altitude. Sa sécurité permet d’atterrir en douceur et de façon contrôlée en cas de défaillance d’une des hélices. L’objectif de la firme californienne est de commercialiser son engin dès 2023, à condition que des réglementations nationales le permettent. Pour l’instant, on pourra malgré tout s’en mettre plein la vue via une petite vidéo :
En revanche, si les ingénieurs d’Uber ont pu théorisé sur le papier le fonctionnement de l’Elevate, ce n’est pas l’entreprise qui fabriquera en interne ce produit en série. Cela changerait la physionomie de la société, laquelle préfère sous-traiter. Elle a déjà publiquement annoncé s’être associée à cinq industriels capables de concrétiser ensemble les désirs aériens d’Uber. Il faudra effectivement assurer, dans la mesure où ce sont des milliers de voitures volantes qui sont censées être fabriquées pour le géant californien. L’annonce est un beau coup de communication pour essayer d’efface la mort d’un piéton écrasé par une voiture autonome de la firme ainsi que le piratage des données de 57 millions de clients.
Les cinq partenaires retenus ne sont autres que Boeing via sa filiale de recherche aéronautique Aurora Flight Sciences, Karem Aircraft spécialiste des drones, Embraer au Brésil pour l’aviation, Pipistrel en Slovénie pour les capacités de construction et Bell au Canada qui s’y connaît en hélicoptères. De son côté, en Europe, Airbus se positionne sur un terrain analogue avec son Vahana. La concurrence fait rage !
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