L’Assemblée nationale a décidé d’abandonner l’usage du moteur de recherche Google. Incessamment sous peu, c’est le moteur français Qwant qui viendra équiper les tablettes des députés.
Fini google, place à qwant
Deux opérations de séduction viennent d’être menées par le moteur de recherche Qwant. Elles vont littéralement faire grimper les statistiques du moteur français. Le respect de la vie privée est le crédo de Qwant, qui semble séduire dans un contexte où les scandales médiatiques se multiplient. Le respect de la vie privée est mis à mal, et les fuites de données sont de plus en plus nombreuses.
Qwant va donc très rapidement éjecter Google de l’Assemblée nationale et des tablettes des députés. Ses représentants sont parvenus à convaincre le gouvernement de choisir les services du moteur français au détriment de ceux de Google. Le gouvernement n’a avancé aucune date. En revanche, le moteur va s’installer sur la totalité des terminaux. Récemment, le navigateur Brave, qui met aussi la protection de la vie privée en avant, proposait le moteur français par défaut.
Qwant à l’assaut des institutions
Les recherches des députés n’iront plus alimenter les centres de données américains. En effet, le moteur français n’utilise pas de cookies et ne traque pas les utilisateurs. La France va retrouver sa souveraineté numérique et de l’anonymat politique. Sur les réseaux sociaux, le moteur français se présente comme une alternative de référence à la domination américaine.
RT France interviewe le directeur de développement du moteur français :
Aujourd’hui, le moteur de recherche français espère que le gouvernement ira plus loin. En effet, le secrétaire d’État au numérique Mounir Mahjoubi fait la publicité du moteur, en le présentant comme une alternative au géant américain. Certains ministères pourraient rapidement suivre la tendance, ainsi que certaines institutions. Cette initiative est bien accueillie, puisqu’elle sous-entend la fin des fuites de données personnelles.