Mise en place sous Nicolas Sarkozy pour lutter contre le téléchargement illégal de contenu sur Internet, la loi HADOPI n’a connu que des critiques mitigées depuis sa mise en place. Sans réellement disparaître, ses pouvoirs furent même amoindris à une époque, ce qui favorisa la mise en place de nouvelles voies de contournement et de téléchargement illégal. Après les sites directs, les sites torrents et même les hébergeurs de liens de téléchargement, le piratage et le streaming illégal semblent avoir fait leur nid et pris racine sur les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux comme nouvelle base de contenus piratés
D’après les informations recueillies par la HADOPI, en France ce sont désormais 16 % des Français qui chaque mois accèdent au moins une fois, à un contenu piraté depuis les réseaux sociaux. Cela peut s’agir de films, séries, jeux vidéos, livres ou même du contenu en streaming comme des matchs de sport.
Parmi les réseaux sociaux les plus plébiscités, on retrouve notamment (et logiquement Facebook) qiu aspire 70 % de ce trafic illicite. Suivi de YouTube, Twitter et Reddit.
Toujours d’après la HADOPI, il existe deux formes de consommation illicite de contenu piraté depuis les réseaux sociaux. La première est liée à la consommation directe dudit contenu depuis la plateforme concernée. Elle représente 8 % du trafic illégal depuis les réseaux sociaux. L’autre forme est liée à l’accès au contenu illicite via des liens fournis sur Internet ou sur d’autres plateformes. Cette forme représente également 8 % dudit trafic.
Pas uniquement des mauvaises nouvelles
Outre le contenu illégal proposé sur les réseaux sociaux, on note également du contenu légal proposé sur les mêmes plateformes.
Ainsi la HADOPI a constaté que 73 % des Français avaient déjà au moins une fois par mois, accédé à du contenu illégal ou non depuis les réseaux sociaux. Et là aussi ce sont toujours ces trois réseaux sociaux qui sont concernés.
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