EN BREF
  • 🔋 Les chercheurs de l’UNIST ont développé un matériau de cathode innovant appelé quasi-lithium pour améliorer les batteries VE.
  • 💡 La nouvelle conception permet aux véhicules électriques de parcourir jusqu’à 1 000 kilomètres sur une seule charge.
  • 🚫 Le risque d’explosion est réduit grâce à la prévention de l’oxydation de l’oxygène, améliorant ainsi la sécurité des batteries.
  • 🔧 L’utilisation de métaux de transition à plus faible électronégativité contribue à une densité énergétique accrue.

Les avancées technologiques dans le domaine des batteries pour véhicules électriques (VE) sont cruciales pour répondre aux besoins croissants en matière de transport durable. Un groupe de chercheurs de l’Ulsan National Institute of Science and Technology (UNIST) en Corée du Sud a récemment fait une découverte majeure dans ce domaine. En se concentrant sur un matériau de cathode innovant, le quasi-lithium, ils ont non seulement augmenté la capacité énergétique des batteries, mais ont également résolu des problèmes cruciaux de sécurité. Cette percée pourrait révolutionner la manière dont nous concevons et utilisons les batteries des véhicules électriques, en permettant des trajets de 1 000 kilomètres sur une seule charge tout en minimisant les risques d’explosion.

Le problème de l’oxygène

Les matériaux à base de quasi-lithium se révèlent prometteurs car ils peuvent théoriquement stocker de 30 % à 70 % d’énergie supplémentaire par rapport aux technologies de batteries actuelles, notamment en permettant une charge haute tension au-delà de 4,5 volts. Cependant, cette capacité accrue s’accompagne d’un risque significatif. Lors de la charge à ces hautes tensions, les molécules d’oxygène emprisonnées dans le matériau de la batterie peuvent s’oxyder et s’échapper sous forme de gaz. Cette accumulation de gaz dégrade la structure de la batterie et présente un risque sérieux d’explosion.

L’équipe de l’UNIST, dirigée par le professeur Hyun-Wook Lee de l’école d’énergie et de génie chimique, a découvert que cette oxydation de l’oxygène se produit autour de 4,25 volts. À ce stade, des dégâts structurels partiels surviennent et du gaz d’oxygène est libéré. En comprenant ce mécanisme, les chercheurs ont pu dépasser le stade de la simple gestion des symptômes pour commencer à s’attaquer à la cause profonde du problème.

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L’approche innovante

L’équipe de recherche a proposé une approche innovante : substituer certains métaux de transition dans le quasi-lithium par des éléments à plus faible électronégativité. Cette substitution modifie le flux des électrons à l’intérieur du matériau. En raison de la différence d’électronégativité, les électrons ont tendance à se regrouper autour des éléments les plus électronégatifs. Ainsi, les métaux de transition disposent de plus d’électrons, empêchant l’oxygène de perdre des électrons et de s’oxyder.

Le premier auteur, Min-Ho Kim, chercheur en doctorat à l’UNIST et chercheur postdoctoral à l’UCLA, a souligné : « Alors que les études précédentes se concentraient sur la stabilisation de l’oxygène oxydé pour éviter son émission sous forme de gaz, notre recherche se distingue en abordant la prévention même de l’oxydation de l’oxygène. »

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Une densité énergétique accrue

Les chercheurs ont utilisé une analyse avancée par rayons X avec un accélérateur pour tester leur théorie. Leurs expériences ont confirmé que le remplacement d’une partie du coûteux ruthénium par du nickel réduisait considérablement la quantité de gaz d’oxygène libérée. Sur le plan théorique, les calculs de la théorie de la fonctionnelle de la densité (DFT) ont aidé à valider comment la redistribution des électrons se produit dans le matériau.

De manière intéressante, ce changement dans la densité électronique ne se contente pas de rendre la batterie plus sûre ; il permet également des tensions de charge plus élevées. Puisque la densité énergétique dépend du nombre d’électrons disponibles et de la tension, cette stratégie pourrait augmenter significativement la capacité de stockage d’énergie de la batterie. Comme l’a expliqué le professeur Lee, l’idée est semblable à un barrage qui retient plus d’énergie avec un niveau d’eau plus élevé et une chute plus grande.

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Les implications futures

Ce travail de recherche pionnier, soutenu par la National Research Foundation of Korea (NRF) et publié dans Science Advances, pourrait avoir des répercussions considérables sur le développement des batteries de nouvelle génération. En fournissant une solution pour éviter l’émission de gaz d’oxygène tout en augmentant la densité énergétique, cette approche pourrait ouvrir la voie à des batteries longue durée et sans explosion pour les véhicules électriques.

Le tableau ci-dessous synthétise les principales caractéristiques et avantages de cette nouvelle technologie de batterie :

Caractéristique Avantage
Quasi-lithium Capacité énergétique accrue de 30% à 70%
Substitution de métaux Réduction du gaz d’oxygène et augmentation de la sécurité
Haute tension de charge Augmentation de la densité énergétique

Face à ces avancées scientifiques, il est légitime de se demander comment cette technologie transformera l’industrie des véhicules électriques dans les années à venir. Les solutions proposées par les chercheurs de l’UNIST pourraient-elles devenir la norme pour les futurs développements de batteries ?

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Jessica, journaliste expérimentée avec dix ans en gestion de projet et production de contenu, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle apporte une expertise stratégique et un regard éclairé sur l'actualité tech, enrichissant chaque sujet avec une écriture précise et captivante. Contact : [email protected].

42 commentaires
  1. Christelle_défenseur le

    1000 km d’autonomie, c’est presque un aller-retour Paris-Marseille sans recharger !

  2. stéphanie le

    La réduction du risque d’explosion est un énorme plus. Enfin des batteries sécurisées ! 😅

  3. Serge Rochain le

    Ce n’est jamais la batterie qui a une autonomie de X Km…. C’est la voiture !
    Quand on ne sait pas de quoi on parle on s’abstient !

  4. Cela fait des années que Samsung a trouvé une solution radicale et coûteuse pour éviter l’explosion des batteries : insérer une couche de graphène sur le lithium. Cette technologie a un double avantage : elle rend la batterie ininflammable et permet une charge en quelques secondes. Oui, oui, vous avez bien lu : quelques secondes, et non des minutes.
    Il y a près d’une décennie, la branche Samsung Electronics avait d’ailleurs publié une vidéo démontrant cette avancée. On y voyait une batterie coupée au couteau sans que le lithium ne s’emballe ni n’explose, prouvant ainsi la sécurité accrue de cette technologie.

  5. Alors… comment dire…
    Tesla ne fait pas de pack batterie véritablement. Ils essaient avec le format 4680 essentiellement pour les CyberTrucks mais sinon Tesla achète ses batteries a Catl, Panasonic, Byd, etc… donc ton info c’est de la fakenews. Tu essayes juste de surfer sur le putaclick Tesla. Malaisant pour une journaliste soit disant expérimentée

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