Comment réagit votre cœur lorsque vous regardez un épisode de « Game of Thrones » ?
C’est bien connu que la série Game of Thrones est riche en rebondissements, en batailles et en scènes sensuelles. De quoi donner des idées à certain pour réaliser une étude sur le rythme cardiaque.
Le scientifique américain Brandon Ballinger a profité de la diffusion des trois derniers épisodes de la saison 5 pour faire une expérience sur les battements du cœur des téléspectateurs.
Le chercheur de l’Université de Californie a demandé à 10 volontaires de participer à sa petite expérience. Les résultats sont très intéressants.
De battre mon cœur ne s’est pas arrêté
ALERTE SPOILER. Avant toute chose, notez que certains éléments de la saison 5 vont être mentionnés ici. Si vous ne l’avez pas encore vue, stoppez immédiatement votre lecture. Sinon, vous pouvez continuer.
Toutes les données sont les moyennes des 10 participants.
Concernant l’épisode 8, le rythme cardiaque des participants étaient de 84 battements par minute (bpm) lors du générique. Un rythme normal oscille entre 60 et 80 bpm. Les pics pour cet épisode correspondent à la vue de Cersei Lannister (72 bpm), Daenerys Targaryen (78-76 bpm). Les plus hautes données enregistrées correspondent à la bataille contre les marcheurs blancs avec plus de 90 bpm.
Pour les deux derniers épisodes, le rythme cardiaque s’emballe lors de la bataille à Winterfell, passant de 72 à 95 bpm. Enfin, le défilé de la Reine Cersei entièrement nue accélère les pulsations à plus de 100 bpm. Avec un laps de temps allongé pour retrouver un rythme normal.
L’application Cardiogram utilisée pour l’étude
Pour réussir à obtenir ces données, Brandon Ballinger a utilisé une application nommée Cardiogram. Une création de sa part pour l’Apple Watch. Cette application agit comme un électrocardiogramme sauf que l’appareil est au poignet.
Cette étude nous apprend donc que notre cœur vit au rythme des intrigues de Game of Thrones. Il ne faudrait pas non plus que les scènes deviennent trop osées ou violentes pour éviter aux téléspectateurs un infarctus inévitable.