Pour l’instant mal connu et difficile à contrôler, le financement tiré des plateformes en ligne échappe encore à la taxation par les états hôtes de certains Youtubeurs, et la répression pourrait s’en mêler, elle pense avoir son mot à dire.
Être star n’est forcément pas synonyme de passage à la télévision, à Hollywood ou même d’avoir dans ses bagages les contacts des plus puissants de ce monde ou se trémousser sur le tapis rouge. À l’époque du 2.0, il suffit juste d’avoir des sujets intéressants à évoquer, de disposer d’une Webcam de très bonne qualité, d’un microphone, d’un ordinateur et d’une connexion à Internet, pour devenir le phénomène du moment.
Ce sont justement ces stars du Web, plus précisément de YouTube, que la répression des fraudes a dans son collimateur, se justifiant par le fait que des rémunérations opaques seraient liées à de la publicité déguisée au sein de leurs vidéos postées en ligne.
Publicité déguisée ? 300.000 euros d’amende et de la prison ferme
Évoquant les relations parfois incestueuses qu’entretiennent les stars de YouTube (dont nous tairons les noms) avec des grandes marques, la Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) voudrait sévir afin de stopper ou du moins limiter la prolifération de vidéos à caractère publi-promotionnel dont le but est avant et après tout de faire de la publicité sans en informer les potentiels visionneurs.
Le problème est que ces productions vendent et vantent des produits, sans en informer les internautes et c’est à ce niveau que Martine Pinville, secrétaire d’État chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire voudrait spécifiquement agir. C’est en tout cas ce qu’elle a confirmé, lorsqu’elle fut jointe par le journal Le Monde, sans donner pour autant de plus amples détails à ce sujet, mais en ajoutant que des enquêtes étaient en cours.
Juste à titre de rappel, la loi prévoit 300.000 euros d’amende et deux ans de prison pour ce type de fraudes, et quelques Youtubeurs dont Cyprien, Jeremy ou encore EnjoyPhoenix sont déjà pas mal exposés et ont été sujet à une enquête diffusée par France Info le mois dernier intitulée Enquête sur le business des Youtubeurs.
Crédit photo principale: Ouest France
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