Culture cinéma: 20 films asiatiques à (re)découvrir.
Le continent asiatique n’est que trop rarement considéré comme une terre de cinéma, bien que l’histoire nous montre que d’immenses réalisateurs ont œuvré dans ces contrées: Kurosawa, Ozu, Kitano, tous ces réalisateurs de génie ont réussi à démocratiser l’Asie au cinéma. Et preuve s’il en faut que le cinéma asiatique n’est pas aux antipodes du nôtre, les thèmes et les genres de prédilections sont vastes, avec certes une préférence non dissimulée pour la période des samouraïs et leurs pendants modernes les yakuzas, mais pour juger cela, faudrait-il encore demander l’avis des asiatiques sur le nombre incalculable de films occidentaux sur la Guerre. Aujourd’hui, Toolito vous invite à la découverte et l’ouverture d’esprit avec ces 20 classiques du cinéma asiatique.
Voyage à Tokyo, 1953
Réalisé par Yasujiro Ozu
Avec Chishu Ryu, Setsuko Hara, Chieko Higashiyama
Et on commence ce classement avec du très lourd et le chef-d’œuvre de Yasujiro Ozu, Voyage à Tokyo. Le film raconte l’histoire de paysans, partis à la ville rendre visite à leurs enfants, un choc culturel semblable à celui vécu par le Japon après la Guerre, entré brutalement dans la modernité.
In The Mood For Love, 2000
Réalisé par Wong Kar-Wai
Avec Tony Leung, Maggie Cheung, Rebbeca Pan
In The Mood For Love est un film magnifique qui place l’image comme le principal vecteur d’émotion, donnant l’impression aux spectateurs de voir une peinture animée. Il s’agit d’un amour interdit entre deux personnes, un amour qu’ils refusent pour garder le rêve vivant.
Les Sept Samouraïs, 1954
Réalisé par Akira Kurosawa
Avec Takashi Shimura, Toshiro Mifune, Seiji Myaguchi
Les Sept Samouraïs est un western sauce japonaise, dont le tournage a duré une année entière ! Le spectateur est plongé dans le Japon médiéval, où des paysans recrutent des samouraïs pour défendre leurs terres de bandits. Et comme cela reste du Kurosawa, la psychologie est au cœur du film.
Le Voyage de Chihiro, 2001
Réalisé par Hayao Miyazaki
Le maître de l’animation japonaise se devait de figurer dans le classement. Le choix du Voyage de Chihiro n’est pas anodin, puisqu’il s’agit du film le plus incompréhensible pour nous autres occidentaux; un poème en images.
Sonatine, Mélodie Mortelle, 1993
Réalisé par Takeshi Kitano
Avec Beat Takeshi, Susumu Terajima, Ren Osugi
C’est sûrement l’un des meilleurs films de Takeshi Kitano et l’une de ses meilleures performances comme acteur. Avec Sonatine, Kitano fait une synthèse parfaite de ses précédents travaux, une violence crue, le jeu permanent du hors-champ et le Beau, partout, tous le temps.
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