Antoine Geiger, est un artiste qui dénonce le fléau du mobile dans notre quotidien de manière originale

Dans la société actuelle, les objets connectés sont omniprésents dans la vie de tous les jours. À tel point que cela crée de nouvelles névroses, comme la nomophobie. Antoine Geiger est un jeune photographe français âgé de 20 ans qui révèle notre addiction aux nouvelles technologies.

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Crédit photo: Sur-Fake de Antoine Geiger

La série de photos « Sur-Fake » dénonce en effet notre dépendance à ce petit objet technologique qu’est le téléphone. Sur ces clichés, on peut voir les visages des utilisateurs littéralement absorbés par leur smartphone ou leur tablette.

Envoyer des SMS, vérifier ses mails, regarder les actualités, passer du temps sur les réseaux sociaux, jouer à des jeux, tester des applications, prendre des selfies, autant d’actions réalisables qui aspirent notre âme et notre personnalité.

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Crédit photo: Sur-Fake de Antoine Geiger

L’art est ainsi une manière de critiquer les façons d’agir de notre temps, qui tuent les relations sociales. Le réel a fait place au virtuel, et l’obsession du mobile n’a cessé de grandir depuis sa création. Alors que le monde est peuplé de personnes qui ne demandent qu’à partager des expériences, nous préférons rester sur la toile du net, quitte à perdre de vue ce qu’est la vraie vie.

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Crédit photo: Sur-Fake de Antoine Geiger

Sur-fake, autrement dit, « surfaux », « surface » ou encore « surfait », voilà ce que la société est devenue. « Par la technologie, l’humanité s’est éloignée de l’animal pour mieux se rapprocher de la plante. À la différence que l’homme est une plante mobile. » indique Antoine Geiger.

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Crédit photo principale : Sur-Fake de Antoine Geiger

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