ARTE présente dans sa nouvelle série Trepalium un monde futuriste où 80% de non-travailleurs vivent au-delà d’un mur qui les séparent des 20% d’actifs restants.
« Est il vraiment nécessaire de travailler pour devenir quelqu’un ? » C’est une des questions que pose la nouvelle série d’anticipation Trepalium, au titre inspiré du mot latin « travail ». Produite par Katia Rais et réalisée par Vincent Lannoo, la série française sera diffusée en 6 épisodes de 52 minutes sur la chaîne franco-allemande ARTE.
Une lutte des classes sous-jacente
Vivre dans la pauvreté et l’insécurité. C’est le destin tragique de 80% de la population, condamnée à l’inutilité. Alors que les tensions s’accumulent entre les classes, le gouvernement décide d’organiser une grande loterie pour donner la chance à quelques privilégiés d’intégrer le monde des travailleurs et de la richesse. Izia, une habitante de la zone interprétée par Léonie Simaga va tout faire pour être recrutée.
La ségrégation et la lutte des classes, des thèmes récurrents
D’autres productions ont déjà abordé le thème de la ségrégation et de la lutte des classes. À l’image du blockbuster Divergente inspiré d’un roman du même nom, les individus sont classés dans des factions en fonction de leurs capacités, alors que d’autres, les « sans-factions » se retrouvent hors du système.
Autre exemple encore plus parlant, Le Transperceneige, un film post-apocalyptique jouant sur la dialectique des puissants et des opprimés. Tournée par le réalisateur coréen Bong Joon-ho, cette fiction pose une réflexion intéressante sur la lutte des classes, à travers un scénario au rythme effréné mêlant violence, travail, mutinerie et rébellion. L’opposition présente dans Tripalium ou Divergente se manifeste cette fois par la composition du train, avec à l’avant des décors futuristes et luxueux pour les puissants, contrastés par l’étroitesse et la vétusté de la queue du train réservée aux pauvres.
Notre futur ressemblera-il à cela ?
Crédit photo principale : YouTube – Arte
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