WhatsApp, désormais propriété de Facebook, devient complètement gratuit, et envisage un nouveau business-model pour la suite !
Application de messagerie la plus utilisée au monde, WhatsApp jouit d’une plage dépassant les 900 millions d’utilisateurs mensuels. En marge d’une conférence donnée en Allemagne, son fondateur a annoncé quelques pistes quant au devenir de son bébé. WhatsApp devient finalement gratuit à 100% et explore d’autres pistes de financement. Toolito vous dit tout !
Un arbre qui cache une immense forêt ?
Alors qu’il y a quelques jours, nombreux sont ceux d’entre-vous qui payaient leur abonnement annuel à WhatsApp (0.99 ct), la firme a annoncé il y a peu que ce ne sera plus jamais nécessaire. Non pas que leur business model actuel soit mauvais et qu’ils veuillent en changer, mais ce dernier a montré ses limites, ou du moins celles des pays émergents. En effet, ces pays encore un pas (ou plusieurs) en arrière sur le plan technologique, ne disposent pas pour la plupart, de moyens permettant aux utilisateurs du service de payer leur abonnement annuel. Nous citerons par exemple la faible incursion du secteur bancaire sur les mobiles ou l’absence de cohésion dans les politiques palliatives des manques ressentis sur le terrain.
Compte tenu du fait que ce sont ces pays qui représentent le plus gros des utilisateurs de la messagerie, cette situation engendrait un très gros manque à gagner pour l’entreprise de la Silicon Valley, devenue début 2014 la propriété de Facebook. Pour endiguer cette situation, Jan Koum, son fondateur, annonçait en marge du DLD, une conférence qu’il tenait à Munich du 17 au 19 janvier, que son application deviendrait gratuite en tous points.
Mais est-ce à dire que la firme ne compte pas se servir ailleurs ? Allons-nous vers la popularisation des bannières publicitaires proposant des produits dont vous et nous n’avons pas nécessairement besoin ? Non affirme Monsieur Koum, qui rappelle que WhatsApp est et sera toujours dépourvu de publicité. Mais où et comment l’entreprise compte-t-elle donc produire des devises, pour satisfaire son parterre d’investisseurs, mais surtout pour payer la location et le fonctionnement des serveurs assurant la continuité de son service ? En fait la réponse se trouve dans ses services.
Si c’est gratuit, c’est vous le produit !
Un service controversé
Outre la messagerie textuelle, WhatsApp permet depuis quelques mois déjà, de passer des appels vocaux. C’est d’ailleurs cette fonctionnalité qui lui vaut les foudres de pas mal d’opérateurs notamment au Brésil ou dernièrement au Maroc. Il est donc clair que ce n’est très certainement pas à ce niveau que l’entreprise risque d’essayer de produire des devises.
Pour rappel, les opérateurs marocains ont tout simplement bloqué l’utilisation des appels WhatsApp tant sur les réseaux 4G du pays que sur leurs hotspots Wi-Fi.
Les entreprises à la rescousse ?
« À partir de cette année, nous allons tester des outils qui vous permettrons de communiquer avec des entreprises et organisations qui vous intéressent ». Voilà en substance ce qu’avançait Koum en présentant le nouveau business-model de sa firme ne tenant aucun propos quant à l’usage monétisé des appels vidéos qui seront introduits dans les mois à venir au sein de WhatsApp.
Selon Clubic, un autre site spécialisé, grâce aux nouveaux services monétisés de WhatsApp, on pourrait par exemple communiquer avec sa banque à propos d’une transaction frauduleuse ou avec sa compagnie aérienne au sujet d’un vol retardé, et même avec le commerce du coin afin de négocier ou déposer sa fiche de courses hebdomadaires.
Crédit photo principale : Flickr – Sam Azgor
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