Alors que la religion possède une place très importante dans les pays du Moyen-Orient, les Fatwas (lois religieuses) régissent de nombreux aspects de la vie en société.

Un peu partout dans le monde musulman, et plus particulièrement au Moyen-Orient, des « représentants » lancent des fatwas contre tout et n’importe quoi. Voici les sept fatwas les plus absurdes.

Au Liban, un violeur qui épouse sa victime n’est pas poursuivi

Cette loi est en vigueur dans de nombreux pays. Le Maroc l’a abrogé en 2014.

En Iran, les femmes n’ont pas le droit d’aller au stade

Selon la loi, aller voir un match de foot serait un attentat à la pudeur. Cette loi absurde a fait l’objet d’un film, réalisé par Jafar Panahi. « Hors jeu », retrace les multiples tentatives d’une jeune femme qui désire assister à un match de foot.

Des pochettes de CD retouchées

Pour être conformes aux lois religieuses, les maisons de disques doivent parfois censurer les pochettes d’albums un peu osées de leurs artistes. Sans ça, dans les pays où la moindre parcelle de peau visible est considérée comme de la pornographie, Madonna, Kylie Minogue et Christina Aguilera auraient vu leurs pochettes censurées au marqueur noir par des agents du Comité de la propagation de la vertu et de la prévention du vice.

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Crédit photo: iTunes

Les jeux d’échecs, oeuvre de Satan

D’après une fatwa émise par Abdel Aziz al-Cheikh, le grand mufti d’Arabie Saoudite, les échecs seraient « l’œuvre de Satan ». Pour la plus haute autorité religieuse du royaume, les jeux d’échecs seraient désormais interdits, tout comme l’alcool et les paris. Le jeu de stratégie serait « une perte de temps et d’argent propice à la haine entre les joueurs. »

Pour le célèbre et ancien champion du monde de la discipline, Garry Kasparov, aujourd’hui au conseil de la Fondation des droits de l’Homme à New York, la déclaration du grand Muffti serait stupide alors que les échecs sont pratiqués depuis des années dans le monde musulman.

Malgré cette récente déclaration, le jeu continue d’être pratiqué, la Fatwa n’étant qu’un avis juridique et non une loi.

Les buffets à volonté interdits

Pour Saleh Al Fawzan, un religieux saoudien, manger dans des buffets à volonté serait contraire à l’Islam. Pour preuve, les musulmans doivent être au courant de la composition des aliments pour être certains que ceux-ci sont bien Halal, une caractéristique non garantie par les buffets à volonté. Le religieux indique également que la valeur et la quantité vendue doivent être déterminée à l’avance, sous peine de violer la charia (loi islamique).

La mini-jupe provoquerait des tremblements de terre

L’Iranien Hajatosalem Kazem Sedigha a fait interdire les mini-jupes, non seulement pour des raisons liées à la pudeur, mais aussi pour des raisons géologiques: selon lui, « les femmes qui ne s’habillent pas de façon modeste tentent les hommes, corrompent leur chasteté et propagent l’adultère dans la société, ce qui augmente les tremblements de terre ».

Une fatwa contre les dos-d’âne qui ralentissent

Les fatwas ne sont pas uniquement décrétées au Moyen-Orient. Le Conseil des Oulémas d’Indonésie a, en 2013, mis une fatwa sur les ralentisseurs et autre dos d’ânes, car ils entraveraient « la liberté de circulation et provoqueraient des accidents ».

Crédit photo principale : Flickr – Chema ^^

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