Au cours de tests de routine, des chercheurs du CERN ont découvert le signal d’une nouvelle particule jusqu’alors inconnue !
Les découvertes dans le domaine des sciences se font assez rares et chaque nouveauté est saluée par la communauté de scientifiques. Fière d’annoncer avoir touché sans doute le gros lot, le CERN (Centre Européen pour la Recherche Nucléaire) a mis la main il y a peu sur le signal d’une nouvelle particule, alors que des chercheurs effectuaient des tests de routine sur l’accélérateur de particules (ou collisionneur géant de particules).
Une particule n’entrant pas dans le cadre des théories actuelles
Comme souligné plus haut, c’est au cours d’une séquence de tests de routine que des chercheurs du CERN ont détecté un signal assez fort, qui n’était pas prévu. Ledit signal porte la trace d’une particule encore inconnue à l’heure actuelle, et qui ne rentrerait pas dans le moule usuel des théories physiques actuelles. Pour cause, la particule jouit d’une masse de 750 gigaélectronvolts (GeV). De plus, elle se désintégrerait en deux photons et ces particularités ont totalement rendus fous d’enthousiasme les scientifiques de la communauté internationale, à tel point que plus de 140 publications ont été publiées au sujet de la particule en moins d’un mois !
Science et Avenir, outre le fait de souligner la nature inédite de la découverte, souligne également l’engouement des scientifiques internationaux, dont fait partie Yves Sirois, directeur de recherche à l’École polytechnique.
Ce dernier ne cache point son excitation et va jusqu’à dire « qu’il pourrait s’agir d’une particule liée à la matière noire ou encore d’un second boson de Higgs plus massif que le premier ». Il est cependant assez judicieux d’avancer avec prudence et de confirmer que le signal peut être parasite du fait de tests poussés ou de dysfonctionnement de l’accélérateur de particules.
Crédit photo principale : Flickr – Domenico Salvagnin