Le ministère de l’écologie français a lancé greentech, le premier incubateur de startups dédiées à l’écologie en france !
La France se rêve en pionnier dans le domaine de l’écologie. Si ce pays membre de l’Union Européenne est loin de pouvoir se targuer d’avoir l’avancée de certaines nations dans le domaine, elle essaie tant bien que mal de développer ou de pousser ses citoyens à développer des idées en ce sens. En témoigne sa récente initiative passée relativement sous silence, le lancement d’un incubateur à startsups dédiées à l’écologie: GreenTech.
Quelles missions ?
C’est conjointement que Ségolène Royal alors Ministre de l’Écologie, et Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie, ont annoncé il y a quelques jours le lancement d’une initiative gouvernementale inédite, visant à promouvoir la recherche et la mise en place de startups tournées vers le domaine de l’écologie.
Demain, 9h au ministère, présentation avec @EmmanuelMacron projet GreenTech pr start-up de la #TransitionÉnergétique pic.twitter.com/BjywasEIgi
— Ségolène Royal (@RoyalSegolene) 8 février 2016
« Il s’agit de mettre à disposition nos compétences dans le numérique en faveur pour remplir nos objectifs dans la transition énergétique », a expliqué Emmanuel Macron lors du coin presse qui déboucha sur l’annonce du lancement de l’incubateur, comme le souligne Le Figaro. Baptisée GreenTech, l’initiative est multidimensionnelle.
Dans un premier temps, il est question d’ouvrir un incubateur de startups au sein même du ministère de l’écologie, et une poignée de 50 entreprises embryonnaires seront sélectionnées, chacune disposant d’un capital de départ estimé à 150.000 euros. Huit sous-domaines précis ont été retenus, pour l’appel à projets lancé par le ministère en charge: la santé et l’environnement, la biodiversité, les énergies renouvelables, les économies d’énergies, les transports, le bâtiment, les risques liés aux catastrophes naturelles et l’économie circulaire.
Au terme des premières sélections 5 des 50 entreprises de départ se verront accompagnées sur le long terme avec un financement à hauteur de 500.000 euros. Des concours seront par ailleurs lancés afin de stimuler la création par les étudiants évoluant dans ce secteur, de startups valorisant l’écologie en général et en France en particulier, et bien évidemment générant des emplois.