La Google Car, le véhicule autonome de Google, a créé un accident de la circulation pour la première fois aux États-Unis.
Voilà un incident qui risque de remettre en question la place que Google entend donner aux véhicules du futur en cours de développement dans ses bâtiments. En effet, son véhicule autonome, fruit du travail du département Google Car, serait à l’origine d’un accident de la voie publique pour la première fois depuis le lancement des tests en conditions réelles. Vers l’interruption des tests et du projet de véhicule non assisté par un humain ?
Un excès de vitesse logiciel
Dûment repris par les sites spécialisés, l’accident de la Google Car fait couler beaucoup d’encre ou plus exactement frapper beaucoup de claviers. L’incident s’est produit dans la journée d’hier, alors qu’une Google Car inoccupée heureusement, roulait à vive allure sur une autoroute américaine et croisa soudainement la trajectoire d’un obstacle. Les ordinateurs de bord ont conduit le véhicule à dévier de sa trajectoire initiale de ce dernier en revenant automatiquement sur la file principale peu de temps après, bloquant le passage d’un bus qui n’a pas eu le temps de ralentir, venant heurter la Google Car de plein fouet rapporte Gizmodo.
And the 1st in which Google isn't saying that it's not at fault. Lexus drove into a city bus while changing lane pic.twitter.com/nYl0u8D24k
— Mark Harris (@meharris) 29 février 2016
Sur le coup, ce fut un peu la panique surtout lorsque les passants et passagers du bus virent que la voiture de Google était vide, mais fort heureusement aucune victime n’est à déplorer.
Un avenir désormais flou
La réponse à cette interrogation est multifactorielle, mais nous tâcherons d’être succinct en rappelant notamment tous les déboires rencontrés par Google pour avoir l’aval des autorités afin d’effectuer les tests de son véhicule autonome sur les routes américaines. De plus, si d’accoutumée les accidents impliquant la Google Car sont causés par les autres véhicules, c’est la première fois que la voiture de Moutain View en est à l’origine. Et Google a reconnu la responsabilité d’un algorithme présent au sein du firmware de son véhicule.
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