Grâce à un nouvel algorithme mis en place outre-Atlantique, Internet pourrait bientôt battre de nouveaux records de vitesse !
Avec la saturation des lignes sous IPv4, et le IPv6 qui tarde encore à pointer le bout de son nez, Internet devient quelques peu un véritable mastodonte dont le talon d’Achille est résolument la vitesse, ou plus exactement le débit. Pour rappel, en dehors des solutions matérielles telles que la fibre optique permettant de moduler (en excès) artificiellement la vitesse de propagation des données, peu de solutions logicielles ou issues de codes informatiques sont connues à ce jour pour accélérer Internet, mais des chercheurs du MIT (Massachussets Institute of Technology) ont réussi à mettre sur pied un nouvel algorithme qui accroit véritablement le chargement des pages sur Internet. On parle même d’un gain de temps à deux chiffres !
Comment tout cela fonctionne ?
Autant prévenir, tout ce qui suit pourrait être assez fastidieux à intégrer, mais référez-vous juste à un représentation schématique et parcellaire du réseau des réseaux. À l’origine de la trouvaille, le CSAIL (Computer Science and Artificial Intelligence Laboratory), le laboratoire d’informatique et d’intelligence artificielle du MIT, qui a mis sur pied un nouvel algorithme baptisé Polaris, et dont l’objectif principal est d’optimiser les requêtes lors de l’affichage des page « riches » du web.
Pour y parvenir, les changements se feront en amont et en aval. Désormais quelques lignes de code supplémentaires seront ajoutées par les développeurs pour permettre à Polaris de fonctionner. De manière générale, cet algorithme lors de l’accès à une URL établit une carte schématique (un plan) de la page demandée par l’utilisateur, et va émettre des requêtes vers les serveurs comportant ladite page, afin de récupérer chacune des parties de la page, et ainsi la charger encore plus rapidement tout en limitant au maximum les pertes.
Plus de 30% plus vite !
Les premiers résultats sont prometteurs, puisque les pages les plus lourdes sont chargées environ 34% plus vite avec Polaris. Si cette invention est assez intéressante, elle est cependant jalousement gardée au sein des laboratoires du MIT, et nous ne savons pour l’heure pas quand elle sera déployée sur Internet.
Crédit photo principale : Pixabay – geralt
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