L’aventure martienne conjointe de l’europe et de la fédération de russie est bel et bien lancée, le tgo (trace gas orbiter) est positionné !
Loin des physiciens les déboires politiques entre le Vieux Continent et la Fédération de Russie. En effet, un véritable élan scientifique vient de porter ses fruits en étant auréolé du succès réussi du programme ExoMars. Le centre européen des opérations spatiales de Darmstadt a par ailleurs confirmé la réception du signal de l’orbiteur TGO, indiquant l’excellent déroulement du positionnement sur une orbite temporaire de ce dernier par le biais de la fusée Proton, de l’agence spatiale russe Roscosmos.
Passé sous silence
Alors que le cœur de l’Union était en proie à une nouvelle vague d’incidents liés aux attentats de Paris de novembre dernier, les scientifiques s’attelaient à capter le signal de l’orbiteur ExoMars Trace Gas Orbiter (TGO) et de l’atterrisseur Schiaparelli. Lancée le 14 mars dernier, la fusée russe avait pour mission de positionner cet ensemble sur une orbite temporaire, de laquelle devait s’éjecter le TGO et l’atterrisseur pour prendre la direction de la planète Mars.
Avec une valeur estimée à 1,2 milliard d’euros, le projet ExoMars n’avait pas droit à l’erreur, et c’est au travers d’un tweet que l’ESA (European Spacial Agency) a annoncé avoir réussi à établir une ligne de communication (un signal) avec le TGO.
Signal from #ExoMars @ESA_TGO confirmed! We have a mission to #Mars! pic.twitter.com/iggpe2ZJf5
— @ESA_ExoMars (@ESA_ExoMars) 14 mars 2016
Initié dans l’optique de récupérer et analyser des informations capitales relatives à la composition de la planète rouge, plus exactement son sol, son atmosphère et autres. Dans le même ordre d’idées, l’atterrisseur aura pour principale mission outre de permettre aux différents modules de se poser sur Mars, de relever des informations liées à la possibilité d’atterrissage d’un appareil de plus grande taille, histoire de préparer l’arrivée du Rover européen dans deux ans. Le projet ExoMars ambitionne également d’essayer de retrouver sur Mars des traces de vie actuelles ou passées.
Crédit photo principale : Esa – S. Corvaja