Le FBI pourrait payer cher son bras de fer contre Apple, concernant le chiffrement d’un smartphone lié à une affaire criminelle.
Lorsque quelques grands noms du monde high-tech se liguent pour développer une meilleure solution visant à mieux chiffrer les données personnelles de leurs utilisateurs, cela donne des étincelles que même le FBI ne saurait éteindre. En effet, le feuilleton judiciaire dans lequel le bureau d’enquêtes fédérales des États-Unis est confronté à Apple risque de faire des victimes du côté des pouvoirs publics, puisque Facebook, Google, WhatsApp, Snapchat entre autres songent à rendre encore plus impénétrables leurs applications respectives.
Encore plus de chiffrement
C’est le quotidien britannique The Guardian qui est à l’origine de l’information, qui souligne que parmi les firmes citées ci-dessus, l’une serait sur le point de proposer des évolutions sans précédant dans ses protocoles de chiffrements, il s’agit de WhatsApp.
En effet, l’application de messagerie pourrait améliorer la sécurité des appels audio, et avance sur celle des appels vidéo censés arriver dans les semaines à venir. Cette sécurité accrue est vouée à empêcher des oreilles indiscrètes d’écouter les communications des utilisateurs. Dans le même élan, Facebook toujours selon notre source, étudierait un moyen de chiffrer encore plus les échanges sur Messenger. Pour rappel à eux deux, WhatsApp et Facebook Messenger comptent environ 2 milliards d’utilisateurs à travers le monde.
Emboitant le pas de Facebook, Google pencherait lui également sur une solution visant à améliorer le chiffrement des e-mails dans Gmail, et Snapchat fort de ses 100 millions d’utilisateurs, compte lui mieux sécuriser les messages et photos échangés sur sa plateforme.
Crédit photo principale : Flickr – Highways England