Hyperloop obtient ses lettres de noblesse et la validation de son processus de conception à la suite d’un premier test réel !
Lancé dans un vaste projet visant à révolutionner les moyens de transport en commun à grande vitesse, Elon Musk par le biais de son tentacule Space X est depuis deux ans couché sur les planches d’Hyperloop, le train à très grande vitesse qui ambitionne de relier Los Angeles et San Francisco en moins de 30 minutes grâce à des modules se déplaçant à plus de 1000 km/h. Pressenti pour un lancement vers 2021 et fort de l’engouement que démontrent les pouvoirs de la SNCF et de la Slovaquie, les premiers tests annoncés d’Hyperloop voient leurs résultats publiés dans une vidéo.
Tests en situations réelles
En effet, tout concepteur sait combien il est difficile de toujours allier les idées les plus folles imaginées lors de la phase de conception à la réalité, et ce n’est pas Hyperloop qui changera cela. Cependant, si les premiers tests s’avèrent très positifs, vous noterez qu’ils n’ont été conduits qu’à une vitesse de 300 km/h, sans doute histoire de voir comment le train se comportait dans des conditions réelles.
Dépassant désormais le stade de rêve, Hyperloop devient chaque jour un peu plus crédible, et aujourd’hui ses concepteurs proposent une vidéo (quoique courte pour ce type de tests) permettant de s’accommoder de ses performances. Conduits en plein désert dans le Nevada aux États-Unis et non loin de Las Vegas, les tests ont donné droit à la validation de la conception d’Hyperloop, qui gagne ainsi ses lettres de noblesse.
Plus de détails sur le fonctionnement
En effet, jusqu’alors il n’avait fuité que très peu de détails techniques relatifs à Hyperloop et son fonctionnement. Ceci change avec ces premiers tests, dont les interprétations scientifiques mettent en évidence la présence d’un champ magnétique créé sous les patins métalliques du wagon, qui est dès lors propulsé à 300 km/h.
Hyperloop One first public test. Aims to whisk passengers through a low-pressure tube at speeds of up to 1,207 km/h https://t.co/4DQ1Jn96tb
— Alexander Hansen (@AlexanderXV) 12 mai 2016
Cette prouesse n’est pas exempt de danger pour les occupants du module, qui au passage encaissent tout de même 2.5G, et les spécialistes de la CNBC soulignent même le fait qu’une telle décharge de force G permet à Hyperloop de passer de 0 à 60 km/h en moins d’une seconde, ce qui est impressionnant. Autre détail apporté par ces premiers tests, dans la réalité (d’ici 2021) Hyperloop pourra rouler sur de longues distances à une vitesse moyenne de 700 km/h, avec des pics pouvant atteindre les 1000 km/h sur les lignes droites du trajet.
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