Hp crée la surprise en présentant officiellement un nouveau chromebook, le chromebook 11 g5 successeur du malheureux g4 sorti en 2015 !
C’est décidément l’année des ChromeBook ! Avec déjà plus de 6 modèles officialisés par diverses marques, les ordinateurs « Made in Google & Assembled by Marks » se hissent peu à peu hors de l’abysse où ils se trouvaient il y a quelques mois à peine. HP, pionnier dans la conception des machines sous l’OS de Google, vient donc de lever le voile sur une nouvelle machine, destinée avant tout aux aficionados de Google, et surtout d’Android, puisque le système au petit Droid vert sera bel et bien de la partie.
Design, la mention bien
Le Chromebook 11 G5 ne révolutionne rien en termes d’aspect. La machine se limite au minimum syndical, notamment avec un capot abritant l’écran et ses charnières, la partie clavier assez compacte, mais aussi et surtout une finition assez exemplaire. Ainsi, la coque est faite d’un métal noble, l’aluminium, mais seulement sur la partie interne de la partie clavier. Le reste étant emplit à la sauce plastique, sans doute pour alléger l’ensemble et en amortir au maximum les frais de production.
Relativement compacte, la nouvelle machine sous ChromeOS mesure quelques 279,4 x 203,2 x 0,23 mm pour un poids global de 0,9 kg. C’est très contenu pour ce type d’appareils, même s’il est tout à fait possible de faire mieux. Le dos du capot comportant l’écran ne laisse apercevoir que le logo HP, et quelques centimètres plus loin le logo ChromeOS. Le clavier relativement compact lui aussi laisse penser à s’y méprendre au MacBook 12 pouces, mais sans l’aspect haut-de-gamme de la machine d’Apple. Du reste, pas de grande extravagance, la machine dégage de la sobriété en tous points.
Les spécifications techniques au crible
Si vous vous attendez à une foudre de guerre, passez votre chemin, le Chromebook 11 G5 se contente du strict minimum, sans pour autant sombrer dans le bas-de-gamme. Ainsi aux commandes de la bête, l’on retrouve notamment un processeur mobile, l’Intel Celeron N3060, double-coeur et aux caractéristiques et performances honorables. Gravé en 22 nm, il jouit de séquences de calculs dignes des puces gravées en 14 nm durant l’exécution de certaines tâches bien précises. Notez que le processeur frappe à une vitesse d’horloge de 1.6 gHz.
La quantité de RAM embarquée n’est pas précisée par HP dans le communiqué d’officialisation, mais il est fort à parier qu’elle ne dépasse guère 2 Go. C’est amplement suffisant cependant pour les Chromebook, dont l’essentiel des tâches sont réalisées dans le cloud de Google, sans besoin aucune de stocker quoi que ce soit en local. La capacité de mémoire de stockage installée n’est pas non plus connue, mais nous gageons du fait qu’elle ne dépasse guère 32 Go. C’est également suffisant, mais avec les nouvelles spécifications des Chromebook, cela peut s’avérer nettement peu.
L’écran est une pure merveille sur cette machine, qui jouit de deux versions dont une avec dalle tactile et l’autre sans dalle tactile. Les deux modèles affichent une diagonale de 11,6 pouces. La définition n’est pas non plus communiquée par HP. Si cette machine se destine avant tout à ceux qui font entièrement confiance à Google et ses services, elle n’en demeure pas moins inutile, puisque s’avère particulièrement endurante. L’autonomie annoncée est de 11 heures pour le modèle tactile, tandis que le modèle non tactile culmine à 12,5 heures.
Cette autonomie est due à la nouvelle batterie 2 cellules de la machine, capable de décupler 43.7 WHr d’énergie en charge totale. C’est énorme pour ce type de batterie. C’est 3 heures de plus que le Chromebook 11 G4 sorti l’an dernier. les communications sans-fil sont de la partie en quantité: WiFi a/c, Bluetooth 4.1, mais également MIMO. Pas de lecteur de cartes mémoires ou de porte Ethernet RJ45 aaux dernières nouvelles, mais on le comprend, tant la machine se veut aussi compacte et légère que possible.
Comme une touche d’Android
Nous l’évoquions il y a quelques semaines, Google a l’intention de rapprocher Android et ChromeOS. Si le but de la firme de Moutain View n’est pas tellement de faire fusionner ses deux plateformes (se destinant à des usages différents et non complémentaires à certains égards) elle compte tout simplement adjoindre à son système pour ordinateurs, en l’occurrence ChromeOS, la possibilité de faire tourner les applications Android, pour en accroître l’intérêt. En effet, si les ventes des ChromeBook ne décollent pas jusqu’à présent, c’est surtout du fait du cloisonnement de ChromeOS, sur lequel il n’est possible de rien installer, tout se passant en ligne au travers du navigateur Chrome.
Quel est l’intérêt d’une machine incapable de faire quoi que ce soit lorsqu’on lui coupe l’accès à Internet ? La question était lourde de sens et Google y a remédié en rendant possible l’installation et l’utilisation des applications Android au sein de tous les ChromeBook.
Ainsi, que ce soit du traitement de texte, des jeux, des lecteurs musicaux, ChromeOS s’ouvre à tous les éditeurs, qui pourront désormais créer des applications Android taillées pour une utilisation sur les machines sous cet OS révolutionnaire et ultra-léger.
Nous, on veut le prix !
Pour ceux qui seraient intéressés, le prix arrive. Notez tout d’abord que le Chromebook 11 G5 n’est pas sur le point d’être commercialisé, il faudra donc attendre un peu, très exactement jusqu’en octobre prochain, pour avoir la possibilité d’acquérir cette machine dont le prix de lancement est statué à 189 $, soit environ 175 euros, selon les cours actuels.