Samsung a officialisé son galaxy note 7, la nouvelle phablette qui tire plus d’un de ses arguments forts d’un smartphone déjà bien connu, le s7 edge !
2016 sera très certainement l’une des années les plus prolifiques pour Samsung, qui en moins de 6 mois, détient déjà les records de vente de smartphones, toutes catégories confondues. Le plus commercialisé étant à ce stade le Galaxy S7 Edge. Oui, vous ne rêvez pas, avec un prix de départ estimé à 799€, le Samsung Galaxy S7 Edge présenté lors du MWC 2016 de Barcelone, se vend comme des petits pains, et ce partout dans le monde. Fort de ce succès et désireux d’étendre un peu plus son emprise sur le marché des téléphones intelligents cette année, la marque préparait un dernier monstre de puissance, dont la majeure partie des caractéristiques techniques et même physiques, avaient déjà été colportées par le fleuve des rumeurs.
Le Galaxy Note 7 est ce smartphone tant attendu, et il a été présenté (comme annoncé au préalable) le 2 août dernier, au cours d’un événement « Unpacked » organisé par la firme sud-coréenne à New York. Le Note 7 est très beau, il est tout aussi puissant, voire très au-delà de ce que vous aurez connu jusqu’à présent sur un smartphone. Cependant, toutes ces améliorations, optimisations et évolutions justifient-elles le prix salé appliqué au dernier bijou sud-coréen ?
Si vous avez aimé le Galaxy S7 Edge, vous adorerez le Note 7, puisqu’il s’en inspire grandement, aussi bien en-dehors qu’à l’intérieur du châssis. Est-ce à dire que le Note 7 n’est donc qu’une version « phablette » du S7 Edge ? Accrochez-vous bien, nous vous proposerons quelques réponses à toutes ces interrogations dans ce qui suit.
Galaxy Note 7, bords plus carrés, épaisseur plus contenue
Il est fort à parier que des marques concurrentes comme Apple et Sony, voire Huawei, seraient prêtes à payer très cher pour mettre la main sur celui qui a assuré le design des smartphones Samsung cette année. Flanqués de véritables gifles esthétiques, ils sont tout simplement les plus beaux smartphones de 2016, toutes catégories confondues. Ainsi, dans le milieu-de-gamme c’est le A5 qui fait forte impression, reprenant le mini flambeau déjà bien lâché aux adversaires par le S7 et son acolyte à bords incurvés, le S7 Edge.
Le Note 7 poursuit cette logique de toute magnificence en proposant un design hautement raffiné, qui justifie en partie le bien qu’on pense de lui. Il reprend l’essentiel de son faciès du S7 Edge, et est donc par conséquent lui aussi à bords incurvés. Le Note 7 est armaturé au sein d’un châssis tout fait d’aluminium, qui dégage aussi bien à l’œil nu qu’au toucher, une réelle impression de solidité. L’on croirait presque que tout devient possible avec un Note 7 en main, et seul Samsung a réussi cette prouesse cette année. Nous attendons l’iPhone 7, pour comparer.
Disposant de coins et arrêtes plus saillants et carrés que le S7 Edge, le Note 7 parait encore plus incurvé, néanmoins ses angles de courbure semblent mieux maîtrisés. Cette sensation est davantage marquée par la taille des bordures de l’écran: il n’en existe quasiment pas. C’est magnifique. Ainsi, au dos, c’est du verre qui protège non seulement la partie dorsale de la phablette, mais également son appareil photo, désormais moins prononcé et protubérant. Certains s’en plaindront, ce massif en cristal capture et laisse permanentes plus longtemps les traces de doigts. Cependant, une bonne housse ou coque en silicone vous exempte de ce problème.
N’encombrant que très peu, le Note 7 est à peine plus costaud que le S7 Edge: 153,5 x 73,9 x 7,9 mm pour le Note et 150.9 x 72.6 x 7.7 mm pour le Edge. Dans l’absolu ce n’est pas très marqué et le poids est assez bien reparti sur la phablette. Pour rappel le Note 7 ne pèse que 169 grammes. La façade est emplie d’une vitre de protection un peu particulière, qui jouit d’un traitement non détaillé par Samsung, mais dont la gamme et la température des couleurs est fonction de l’angle de vue que vous aurez. C’est un réel délice d’y regarder une vidéo en définition accentuée.
Doté de tranches non biseautées, le Note 7 dispose sur l’inférieure d’un tiroir de rangement pour le stylet, un port de recharge et le microphone de communication, aux côtés de la sortie Jack 3.5 mm ou du haut-parleur mono. La supérieure ne laisse entrevoir que le tiroir accueillant les cartes SIM et mémoire. Les gauches et droite accueillant respectivement le bouton déverrouillage/verrouillage et volume haut et bas. Le dos du Note 7 est un délice de sobriété: le logo Samsung flotte sur le tiers médian, les capteurs cardiaques, photo et le flash LED sur le tiers supérieur, et les différentes normes et certifications sur le tiers inférieur. En façade, un seul bouton physique est présent: le bouton Home, qui loge par ailleurs le capteur d’empreintes digitales, et à ses côtés, les boutons haptiques du multitâche et retour en arrière.
Deux fiches techniques quasiment identiques
Le jeu des différences entre le Note 7 et le S7 Edge ne se limite presque qu’au plan esthétique. Du point de vue des composants vitaux internes, on assiste à une sorte de réunion de famille. Deux modèles sont proposés, et comme le S7 Edge, le Note 7 embarque un processeur Exynos dans sa version européenne.
Ainsi, la phablette est animée par un Exynos 8890, une sorte de déclinaison survitaminée et Octa-core du Snapdragon 820 de Qualcomm, et abritant 8 cœurs segmentés comme suit: 4 cœurs cadencés à 2,3 GHz, et les 4 autres cadencés à 1,6 GHz. À ce monstre également présent sur le S7 Edge, la marque a associé non pas 6 comme annoncé par les rumeurs, mais 4 Go de mémoire vive, et un minimum de 64 Go de mémoire interne de stockage. Un slot micro-SD donne néanmoins la possibilité d’étendre cette capacité de stockage. Peu pertinente comme information en revanche, le processeur est couplé à un GPU Mali-T880 MP12.
La partie tactile est assurée par un écran de 5,7 pouces, dont la définition culmine à 2560 x 1440 pixels, pour une densité de 518 ppp. C’est énorme, même si dans les faits, il est difficile de différencier du Full-HD du Quad-HD. Cet écran Super AMOLED, très beau et lumineux est le premier à être protégé par une vitre Gorilla Glass 5. La partie photo est elle aussi héritée du S7 Edge, sans aucune nouveauté embarquée. Ainsi, on a droit à un unique capteur de 12 millions de pixels, mais jouissant de la technologie Dual-Pixel, qui permet de contenir sur un seul photosite deux fois plus de lumière que d’accoutumée. Vous pourrez d’ailleurs en apprendre davantage sur le Dual-Pixel, en suivant ce lien. À noter que ce capteur photo dorsal est capable de filmer en 4K Ultra-HD, et est accompagné d’un double-flash LED et d’un autofocus à détection de phase.
Du reste, le smartphone est équilibré sur le plan de la dotation technique, et sans-fil : WiFi 802.11 a/b/n/g/ac et Bluetooth 4.2, aux côtés du NFC et de la 4G/VoLTE catégorie 9. Un seul et unique emplacement SIM est présent, le Note 7 est résolument un très haut-de-gamme, et revendique son titre à juste titre.
La grosse différence avec le S7 Edge se situe sous le capot également, où on ne retrouve que 3500 mAh de Lithium-Ion, alors que le Edge en possède 3600 mAh. Dans les faits, ce n’est pas tellement dramatique, puisque Samsung annonce l’implémentation d’une nouvelle puce, nommée mDNIe et censée améliorer l’autonomie entre autres. Pour recharger cette batterie 2.0, c’est un port USB Type-C qui a été installé, à défaut du micro-USB 2.0 du S7 Edge.
Le scanner d’iris, le clou du spectacle
La principale révolution embarquée sur le Note 7 est sans conteste la reconnaissance d’iris. Assurée par deux capteurs présents sur le flanc supérieur de la façade du smartphone, la reconnaissance d’iris permet de déverrouiller votre phablette sans presser la touche Home, ni même dessiner un schéma de verrouillage, ou saisir un mot-de-passe. Pour le moment, difficile de savoir si cette fonctionnalité est efficace ou non, mais il se murmure déjà qu’elle pourrait être étendue à diverses applications au sein de la phablette, ou même d’autres appareils de la flotte Samsung.
Beaucoup s’interrogeront sans doute sur l’utilité de ce scanner d’iris, et Samsung a déjà une réponse toute trouvée. A contrario des empreintes digitales, l’iris est composé de plusieurs autres caractéristiques qui ne changent que rarement. Ainsi, suite à une blessure, votre empreinte digitale est parfois appelée à voir son relief modifié, ce qui rendrait l’utilisation de votre smartphone impossible, à condition que ce soit le doigt traumatisé qui ait été enregistré dans le système de reconnaissance digitale au préalable.
À première vue et selon les premiers retours de nos confrères américains, le déverrouillage par scanner d’iris est si rapide que vous n’en reviendrez pas !
Le s-pen, le jury du débat galactique
La principale particularité du Note 7 est bel est bien l’un de ses accessoires: le S-Pen. Dans sa nouvelle version, le stylet a également été amélioré, il est plus fin et léger. Selon la marque, sa pointe est plus affûtée, ce qui permet d’écrire et dessiner plus facilement sur l’écran, avec moins de contraintes. Il se veut également plus intelligent, et propose notamment une touche intégrée, qui le transforme en gomme, ce qui donne la possibilité par exemple de supprimer directement du contenu dans les notes sans avoir à utiliser une quelconque fonction à l’écran.
Le S-Pen est définitivement l’accessoire dont manque cruellement le Galaxy S7 Edge, et qui donne un avantage certain au Note 7, dans quasiment tous les domaines qui ont trait à l’utilisation d’un écran de grande taille. Les designers retrouveront assez vite leurs marques sur cette phablette.
De plus, le style jouit de trois fonctionnalités très intéressantes, directement tirées du Galaxy S4: Translate, Magnify et Glance. La première fonctionnalité permet de traduire à la volée du texte lorsque le stylet survole un paragraphe ou une ligne. Magnify transforme quant à lui votre S-Pen en loupe d’appoint, et permet notamment de zoomer sur des parties bien précises de votre écran, pour peu que la fonctionnalité soit activée. Enfin, Glance, permet de mieux gérer le multitâche de votre Note 7. Comment ? Il lance l’affichage en mode plein écran des dernières applications ouvertes, par un simple passage de la pointe du stylet au-dessus de leurs icônes.
Conclusion
Pour créer ce Galaxy Note 7, Samsung s’est fortement inspiré du Galaxy S7 edge, tout en en améliorant certains détails. Nous avons principalement apprécié le form-factor de la tablette, qui lui procure plus de stature et de valeur esthétique. Le choix des composants internes n’est pas du tout anodin, puisque le sud-coréen a installé dans son Note 7 tout ce qu’il se fait de mieux dans l’industrie mobile actuellement, aussi bien en termes de processeur que de mémoire vive ou même de capteur photo.
Le Galaxy Note 7 est très équilibré à tous les niveaux, mais ne se destine malheureusement pas à tout le monde. Si le prix de départ (849€ en version de base) du modèle européen pourrait en rebuter quelques-uns, ce sont surtout les fonctionnalités du smartphone, qui le destinent à un usage clairement professionnel et nomade. L’on pense notamment aux possibilités apportées par le S-Pen, le « stylet magique ». Ceci dit, si vous comptez vous faire une petite folie high-tech pour l’été, cette phablette est bien celle sur laquelle il faut craquer.
En France, le Galaxy Note 7 sera commercialisé en trois coloris: Noir Onyx, Bleu Corail et Argent Titane, pour une disponibilité annoncée pour le 2 septembre prochain. À noter que les précommandes débuteront le 16 août.