Le Galaxy Note 7 est définitivement persona non grata à bord de tous les avions américains, un vol a été annulé à cause d’un point d’accès baptisé de la phablette de Samsung !
La psychose de la phablette explosive de Samsung n’en a apparemment pas fini de faire couler de l’encre. En effet, pour ceux ayant effectué un séjour sur Mars durant l’été, l’actualité high-tech fut principalement ponctuée autour des épisodes d’explosions de centaines de milliers de Galaxy Note 7, pourtant le smartphone le plus beau et puissant jamais conçu par Samsung. Le problème fut tel que le sud-coréen a été contraint de stopper net la production et la commercialisation de ses tablettes. Parmi les mesures prises par les autorités, le Galaxy Note 7 fut interdit à bord des avions d’une multitude de compagnies aériennes.
Inconscient ou juste bien trop illuminé, un jeune américain a créé la panique à bord et fait annuler le départ en vacances de nombreux passagers, juste parce qu’il a bêtement renommé le hotspot WiFi de son smartphone « Galaxy Note 7 ».
Retardé, puis annulé, merci Samsung…
De nos jours, plus tellement besoin d’acheter un modem 4G pour vos déplacements, puisque, qu’il s’agisse d’un iPhone, d’un Lumia ou de tout autre smartphone Android, les téléphones intelligents intègrent une fonctionnalité permettant de les muer en points d’accès à Internet, pour peu que vous disposiez d’un forfait de données cellulaires.
Ainsi, sans doute dans l’optique d’offrir un bout de toile gratuit à ses co-passagers à bord d’un avion à destination de la côte Ouest des États-Unis, un passager a créé la panique à bord d’un avion, obligeant la compagnie aérienne à faire descendre les passagers déjà à bord de l’avion, et en interdire l’accès à ceux encore au sol, juste parce qu’il a eu la mauvaise idée de renommer le point d’accès de son smartphone en « Galaxy Note 7 WiFi Hotspot ».
Open my laptop on the plane and notice a Galaxy Note 7 wifi hotspot https://t.co/y1csn9gOsZ pic.twitter.com/9Z5IJULuPs
— Lucas Wojciechowski (@lucaswoj) 20 décembre 2016
C’est Serenity Caldwell, rédactrice du site américain iMore qui raconte sa mésaventure. Alors que plus de la moitié des passagers étaient déjà à bord de l’avion, l’une des hôtesses se rendit compte du fait de la présence d’un hotspot wifi au nom suspect. Consciente que les Galaxy Note 7 sont interdits à bord des avions pour des raisons de sécurité (quelques-uns ont pris feu en plein vol), l’hôtesse alerta le pilote, qui se dépêcha de faire évacuer son avion, et d’annuler à deux reprises le décollage de ce dernier, avant de l’annuler tout simplement.
Au final, lorsque le jeune-homme fut appréhendé, il s’avéra qu’il n’était même pas question d’un Galaxy Note 7, mais d’un smartphone Samsung tiers, rooté, et dont le point d’accès WiFi a été renommé du nom la dernière phablette du sud-coréen.