Durant la semaine, Google et Facebook ont tous deux fait des annonces concernant la France. Alors qu’ils tentent de réduire leurs impôts, le gouvernement les attend au tournant.
Des investissements en France pour les géants du Web
Dernièrement, Facebook annonçait ses décisions d’investir dans l’intelligence artificielle et l’emploi en France. Par ailleurs, l’annonce de Google évoquait des investissements à hauteur de 10 millions d’euros et la formation de dizaines de milliers de personnes, créant ainsi de l’emploi. Et pourtant, cette semaine, la France a les géants du Web dans le collimateur.
En effet, le gouvernement français n’a pas l’intention de reculer sur la question de la fiscalité. Ce n’est plus un secret pour personne : ces groupes font tout le nécessaire pour réduire au maximum leurs impôts. Ils évitent donc de déclarer leur chiffre d’affaires en France. Mais la pilule ne passe plus.
Des changements à venir pour les groupes
Les géants du Web, dont Google et Facebook font partie, pratiquent l’optimisation fiscale dans le but de pays moins d’impôts. Cela consiste à déclarer tous leurs revenus dans le pays qui pratique les taux d’imposition les plus avantageux d’Europe, à savoir l’Irlande.
Le secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi, s’est donc exprimé sur Europe 1 : « Que ce soit bien clair, et dans la discussion que j’ai très régulièrement avec Facebook (et avec) ces grands groupes, la discussion de la fiscalité est indépendante de tout ce qu’ils pourraient faire de façon positive pour la France. »
Si les investissements placés en France par les grands groupes avaient le goût de dédommagements, cela semble mal parti. Néanmoins, Facebook a annoncé il y a quelques semaines son intention de déclarer les chiffres d’affaires dans chaque pays où ils sont dégagés. Ainsi, les revenus produits par le réseau social en France seront bien déclarés… en France.
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