Les objets connectés ont de nombreuses utilités. Mais récemment, ils ont permis de rendre justice. Le modèle de montre Fitbit d’une victime a permis l’arrestation de son meurtrier.
Un bracelet connecté a permis de déterminer l’heure du décès
Le bracelet connecté d’une Californienne a fourni aux enquêteurs les indices dont ils manquaient pour confondre un meurtrier. En effet, la police a remarqué la présence d’un bracelet Fitbit au poignet de Karen Navarra, victime d’un meurtre. L’appareil enregistrait quotidiennement des données sur celle-ci, et notamment sur sa fréquence cardiaque.
Les enquêteurs se sont alors tournés vers le fabricant du bracelet pour collecter les données de Karen. Ainsi, ils ont découvert que la victime est décédée le 8 septembre à 15 h 28, après huit minutes d’emballage de son rythme cardiaque. Tony Aiello est un homme âgé de 90 ans. Il est le beau-père de Karen Navarra. Le 8 septembre, des images de vidéosurveillance ont montré que sa voiture se trouvait devant le domicile de la victime, au moment où sa montre connectée indiquait que son rythme cardiaque s’est arrêté.
Les objets connectés deviennent des témoins clés
L’affaire du meurtre de Karen Navarra montre à quel point les objets connectés sont des témoins de notre quotidien. Mais ils peuvent aussi devenir des preuves solides devant les tribunaux. Les données qu’ils enregistrent permettent de suivre des déplacements, d’établir des chronologies… Ils fournissent des éléments précieux aux enquêteurs. Et l’affaire de Karen n’est pas la seule enquête dans laquelle les objets sont intervenus.
En 2016, un homme a pu être disculpé du meurtre de sa compagne grâce à son bracelet connecté. Il a pu apporter la preuve de ses déplacements au moment où le corps de la victime a été abandonné dans un champ. En 2015, un homme a été accusé du meurtre de sa femme grâce aux données de déplacement de la Fitbit qu’il portait au poignet.