Selon le dernier rapport publié par l’UNICEF, les cryptomonnaies seraient utilisées pour faciliter le trafic de contenus à caractères pédophiles.
Une sale réputation pour les cryptomonnaies
À l’heure où le Bitcoin fait plus que jamais parler de lui, de nouvelles problématiques sont soulevées sur l’utilisation des cryptomonnaies. En effet, elles ont souffert pendant longtemps d’une réputation de « monnaies préférées des criminels ». Beaucoup d’échanges sur le Dark Net sont opérés avec ces monnaies, même si certains pays ont décidé d’officiellement les reconnaître. Aujourd’hui, de nouvelles accusations pèsent sur elles.
En effet, dans son dernier rapport baptisé « grandir dans un monde numérique », l’UNICEF accuse les cryptomonnaies de faciliter les échanges et l’influence des réseaux pédophiles clandestins. Les auteurs du rapport s’expliquent : « Les réseaux digitaux comme le dark web et les cryptomonnaies rendent possibles les pires formes d’exploitation et d’abus sexuels ». Par ailleurs, ces derniers évoquent également l’existence de plateforme où il est possible de payer en monnaie virtuelle pour visionner des images tournées en streaming live montrant des abus sexuels commis sur des enfants. Et le tout, sur commande.
Dans le monde, un tiers des internautes sont des enfants
Sur le net, les contenus liés au sexe constituent la gêne principale des enfants. En effet, à l’heure d’aujourd’hui un internaute sur trois est un enfant ou un mineur. L’ère numérique et l’enfance sont deux mondes qu’il faut concilier en résolvant divers défis, comme ceux imposés aux Nations Unies. Dans ce sens, l’UNICEF rapporte que le contrôle des parents sur l’accès à Internet des enfants est effectif sur un web qui « a été conçu pour des adultes ».
D’autre part, l’accès à Internet présente également des signes d’inégalité. 60 % des enfants africains n’y ont pas accès contre seulement 4 % des petits européens. Dans le monde, un tiers des enfants ne sont pas connectés. L’UNICEF reconnaît qu’Internet recèle beaucoup de dangers, mais ajoute cependant que « la technologie numérique fait désormais partie intégrante de nos vies, et ce, de manière irréversible ». L’organisation souhaite donc « optimiser les avantages d’Internet pour chaque enfant. »