Le monde de l’automobile est un domaine en perpétuelle évolution. En effet, l’innovation y est de rigueur. Pour se maintenir à niveau, de nombreux constructeurs suivent les tendances. L’avènement des robotaxis ne sera donc pas un cas isolé, il pourrait révolutionner le marché automobile.
Une voiture totalement autonome et 100 % électriques
Cette innovation attire de plus en plus les fournisseurs de services de mobilité, l’industrie automobile et les géants de la technologie. La collaboration entre ces derniers pourrait donner naissance à une flotte de voitures autonomes. Ces robotaxis sont des voitures électriques de transport de personnes. Si leur date de mise en service reste floue, cette innovation technologique pourrait changer l’écosystème de l’automobile tel que nous la connaissons aujourd’hui.
En effet, Roland Berger, un cabinet de conseil stratégique, prévoit une baisse mondiale des ventes de voitures neuves de l’ordre de 32 % pour 2030 comme conséquence directe de la création des robotaxis. Selon ses estimations, cette dernière pourrait atteindre 60 % en France où le nombre de voitures neuves vendues dégringolerait de 2 millions de nos jours pour passer à un million d’unités en 2030 avec seulement 72 % de véhicules appartenant à des particuliers.
Une bonne nouvelle pour l’automobile
Olivier Hanoulle, un analyste chez Roland Berger pense que cette diminution d’achat de voitures neuves profitera aux constructeurs. Selon lui, les choses changeront quand les clients verront les avantages liés à l’utilisation des robotaxis. Ces voitures électriques seront parfaites pour préserver la nature. Autonomes, elles n’auront pas besoin d’un conducteur, elles seront aussi jusqu’à quatre fois moins chères que les taxis que nous utilisons de nos jours. Leur présence limitera aussi l’utilisation de l’espace dédié au stationnement.
Un aperçu de ce que sera le taxi autonome sans chauffeur avec Tesla :
En construisant ces nouveaux véhicules, les firmes verront leurs bénéfices passer de 330 milliards en 2015 à 550 milliards en 2030, avec 40 % venant des services de robotaxis. Seulement, pour réaliser ces bénéfices, Olivier Hanoulle pense que les constructeurs devront diversifier leurs offres.