L’astéroïde 2018 CB a été découvert il y a quelques semaines seulement. Le 9 février 2018, il a frôlé la Terre et constitue le second à s’approcher d’aussi près en l’espace une semaine.
Deux astéroïdes en seulement trois jours
Dans la galaxie, les astéroïdes sont extrêmement nombreux et chacun d’entre eux suit sa propre trajectoire. Lorsque l’un d’entre eux s’approche aussi près de notre planète, il nous rappelle à quel point ces objets spatiaux peuvent être imprévisibles et dangereux. Nous disposons de nombreux outils capables de les détecter et, pourtant, certains parviennent toujours à nous échapper.
Two asteroids, one week. The 1st of this week’s close-approaching asteroids happened Feb. 6 at 3:10pm ET at a distance of ~114,000 miles. The 2nd asteroid will safely pass by Earth on Fri. at 2:30pm at a distance of ~39,000 miles. Get the details: https://t.co/pBqMPxgYuW pic.twitter.com/XHG9rMi9Kb
— NASA (@NASA) 7 février 2018
En moins de trois jours, ce sont deux astéroïdes qui ont frôlé la Terre. Le premier, baptisé 2018 CC, est passé à 184 000 kilomètres de notre planète et mesurait trente mètres. Le second, qui s’appelle 2018 CB, a frôlé la planète en passant à 64 000 kilomètres et mesurait quarante mètres. Dans l’espace, ces données sont infimes. En effet, 64 000 kilomètres représentent un cinquième de la distance qui sépare la Terre de la Lune.
Un danger constant pour notre planète
Les deux astéroïdes sont de taille similaire et sont passés presque simultanément à côté de notre planète. Ces événements n’ont donc rien d’anodin. La Catalina Sky Survey les a détectés à deux jours d’intervalle il y a un mois environ. Cette double découverte nous rappelle que les astéroïdes peuvent très bien nous surprendre à chaque instant et surgir de nulle part.
Le directeur du Centre d’étude des objets proches de la Terre au JPL à Pasadena en Californie explique qu’il est très rare que des astéroïdes de cette taille s’approchent autant de la planète. Cela ne se produit qu’une à deux fois par an, en général. L’astéroïde 2018 CB est certes petit, mais il pourrait être bien plus grand que celui qui était entré dans l’atmosphère en 2013. Cela s’était produit en Russie, à Tcheliabinsk. Ce dernier avait explosé dans l’atmosphère et produit d’importants dégâts.
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