A défaut d’avoir réussi à imposer (dans son cas tout simplement lancer) Libra sa monnaie virtuelle, Facebook se lance sur de nouvelles plate-bandes en venant concurrencer Apple Pay, Samsung Pay et Google Pay. En effet, le groupe possesseur des réseaux sociaux et applications de messagerie instantanée Facebook, Instagram, Messenger et WhatsApp vient d’officialiser Facebook Pay, son système de paiement innovant. Comment ça marche, et à quelles fins ?
Pourquoi Facebook se lance dans une course bardée de challenger ?
« Les gens utilisent déjà les paiements à travers nos applications pour faire des achats, des dons à des associations et s’envoyer de l’argent les uns aux autres. Facebook Pay facilitera ces transactions tout en continuant à assurer la sécurité et la protection de vos informations de paiement ». Voilà les raisons évoquées par Facebook pour justifier son choix de lancer Pay, alors que le marché est déjà saturé de solutions de paiement électronique en tous genres.
Bien qu’un nouvel acteur soit tout sauf bienvenu dans le domaine des paiements électroniques, Facebook jouit d’arguments forts à faire valoir. Dont notamment sa base de plus de 4 milliards d’utilisateur au total. Soit 2 milliards pour Facebook son réseau social, 1 milliard pour WhatsApp, et un milliard pour Instagram et Messenger. Autant dire la potentielle forte clientèle dont peut jouir Pay de Facebook.
Comment fonctionne Facebook Pay ?
Comme n’importe quel quel service de paiement électronique, Facebook Pay permet de faire des transactions en ligne en toute sécurité. Un article vous plait sur le marketplace Facebook ? Sur WhatsApp ? Sur les pages Instagram ou depuis Messenger ? Il suffit de presser un bouton pour acquérir votre bien.
Les données bancaires sont enregistrées une seule et unique fois et par la suite une simple authentification par empreinte ou reconnaissance faciale suffit pour valider une transaction Facebook Pay. Uniquement disponible aux Etats-Unis pour l’instant, le service de paiement en ligne Made in Palo Alto devrait débarquer dans nos contrées dans les semaines à venir.
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