Une nouvelle polémique enfle sur la planète gaming : le retrait du jeu Ghost of Tsushima en précommande dans 170 pays par PlayStation. Derrière cette décision : l’obligation du PSN, le réseau de Sony. Un coup de semonce qui n’est pas du goût de millions de gamers.
Rébellion face à la PlayStation
Le cri du cœur des gamers a résonné à travers le globe. Leur colère ? Le retrait injustifié et irréfléchi de Ghost of Tsushima Director’s Cut, très attendu sur PC, des boutiques en ligne de 170 pays. Plus alarmant encore, plusieurs précommandes ayant déjà été passées ont été annulées et les clients, basculés dans une incompréhension totale, remboursés.
Ghost of Tsushima : un retrait injustifié ?
Au centre de cette controverse, le PlayStation Network (PSN), le réseau par lequel Sony gère les données de ses utilisateurs, est pointé du doigt. C’est sur ce dernier que les précommandes ont été annulées, étant réservé aux pays ayant accès au PSN. Des plateformes telles que Steam, Epic et Green Man Gaming ont ainsi fait les frais de cette mesure restrictive.
La crispation autour du PSN
La condition sine qua non pour accéder à Ghost of Tsushima Director’s Cut semble donc être la création d’un compte sur le PlayStation Network, ce qui exclut de fait bon nombre de pays. Plus de 170 nations n’ont pas la possibilité de créer un compte sur ce réseau et se trouvent donc marginalisées. Un fait d’autant plus regrettable que le mode multijoueur « Légendes », rattaché à la Director’s Cut, semble être le seul à réclamer ce prérequis.
PlayStation : le spectre de la récidive
La gronde des joueurs rappelle un épisode similaire survenu il y a quelques mois avec le jeu Helldivers 2. Sony avait tenté d’imposer la création du compte PSN aux joueurs PC, menant à un retrait du jeu dans de nombreux pays. Cependant, face à la pléiade de critiques, Sony avait finalement cédé. A présent, l’histoire semble se répéter avec Ghost of Tsushima Director’s Cut.
Une issue encore incertaine
Sony n’a pas encore pris position officiellement face à cette situation. L’espoir demeure qu’une solution puisse être trouvée, adoucissant cette ordonnance drastique du PSN. Quant aux 170 pays se trouvant sur la liste noire, ils paraissent pour l’heure démunis face à cette opération.
Les joueurs ayant la possibilité de créer un compte PSN, quant à eux, demeurent dans l’expectative : le compte sera-t-il demandé uniquement pour accéder au mode multijoueur ou bien dès le lancement du jeu ? La première option pourrait entraîner un nouvel élan de mécontentement. La seconde, bien qu’envisageable, risque de diviser.
Autant de questions sans réponse pour le moment. La balle est désormais dans le camp de Sony. La firme saura-t-elle apporter une réponse rassurante à une communauté exprimant son mécontentement ? Et surtout, saura-t-elle apprendre de cette controverse pour éviter de tels incidents dans le futur ?
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