Les réseaux sociaux sont à la mode de nos jours, tout le monde ou presque les utilise pour communiquer. Qui aurait pu penser que de fervents défenseurs de Facebook du passé pourraient devenir ses détracteurs les plus acharnés ? Pour preuve, un ancien cadre de Facebook s’est exprimé devant les étudiants de Stanford et à regretter d’avoir participé à la création de cet outil qui mine le tissu social.
Une avalanche de critiques
Chargé d’accroître l’audience de Facebook, Chamath Palihapitiya, un ancien vice-président du groupe reconnaît se sentir coupable. Il n’est pas le seul, ils sont nombreux à critiquer leur ancienne entreprise. Chamath Palihapitiya a d’ailleurs interdit à ses enfants l’utilisation de ce réseau social qu’il qualifie de « merde ».
Il s’attaque tout particulièrement aux émoticônes, aux recommandations personnalisées avec les boutons, « J’aime », et les commentaires. Il considère que ces derniers boostent la dopamine. Ainsi, au lieu de créer des interactions réelles entre les personnes, ils sapent plutôt les fondamentaux de leur relation. Chamath conseille aux utilisateurs de Facebook de se déprogrammer. Il affirme, « Vous ne le réalisez peut-être pas, mais vous êtes programmés ».
Une pause avec les réseaux sociaux
Nombre d’anciens cadres considèrent avoir participé à la destruction de relation entre les personnes. Ils préconisent de trouver une solution sans pour autant pouvoir dire laquelle. Pour eux, la solution alternative consisterait à faire une pause avec ces réseaux sociaux. Ils vont jusqu’à imposer cette alternative à leurs propres enfants.
En droite ligne avec ces idées, Justin Rosenstein l’inventeur du bouton « J’aime » de Facebook, boude les réseaux sociaux. Il envoie désormais ses enfants dans des écoles d’élite basés dans la Silicon Valley. Dans ces établissements, les outils multimédias sont interdits.
Suivez toute l’intervention de Justin Rosenstein sur cette vidéo (en anglais) :
En prenant ces décisions radicales, ils cherchent à couper court au piratage des esprits que Tristan Harris ancien ingénieur chez Google reproche à ce dernier de pratiquer sur les utilisateurs pour booster leur engagement.
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