Chaque jour qui passe désormais depuis deux semaines est largement dominé par l’actualité autour des sanctions américaines à l’encontre du géant chinois Huawei. Cela fait partie des impondérables liés aux nouvelles technologies. Parmi les conséquences de ces sanctions, Huawei a notamment perdu sa licence Android et ne peut de fait donc plus commercialiser des appareils tournant sous l’OS de Google, ni même proposer des mises à jour à ses smartphones/tablettes déjà installés sous Android.
Une rumeur enflait au sujet d’un système d’exploitation maison alternatif à Android développé en interne par Huawei. La marque aurait décidé de passer à l’offensive et devrait officialiser son OS courant juin 2019.
Huawei passe enfin à l’attaque
Après deux semaines d’accumulation de mise à l’écart par la quasi-totalité de l’industrie high-tech, Huawei a enfin décidé de passer à l’offensive. Le but de la manoeuvre est avant tout de réaffirmer son envie de conquérir le marché des télécoms et des smartphones, qu’il domine déjà du haut de sa place de second plus gros vendeur de terminaux au monde.
En effet, Huawei disposait dans ses cartons d’un OS alternatif à Android qui était développé en interne. Celui-ci était notamment annoncé achevé fin 2018, sans que la marque ne communique sur les détails y afférents. Il faudra désormais s’attendre à un lancement courant juin prochain.
L’OS de Huawei a déjà un nom
D’après les informations glanées par le site Tech Radar, Huawei aurait déjà déposé un nom de marque auprès de l’Office de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle. La firme aurait baptisé son système d’exploitation Ark OS.
Un officiel de Huawei a d’ailleurs commenté l’affaire : « Huawei savait que cela allait arriver et se préparait. L’OS était prêt en janvier 2018 et c’était notre Plan B ». Il s’agit d’Alaa Elshimy, directreur général et vice-président de Huawei au Moyen Orient.
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