Ce mécanisme antique, découvert dans une épave près de l’île grecque d’Anticythère, est considéré comme le premier calculateur analogique de l’histoire. Cependant, ses secrets restaient enfouis dans son état fragmentaire et sa complexité.

Une nouvelle compréhension du calendrier lunaire

Des recherches récentes des scientifiques de l’Université de Glasgow ont permis de mieux comprendre l’anneau calendaire de la machine. Cet anneau, crucial pour le mécanisme, comporte des trous dont le nombre exact était encore inconnu.

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Graham Woan, professeur d’astrophysique, a utilisé une méthode statistique appelée analyse bayésienne pour estimer le nombre initial de trous. Joseph Bayley, de la même université, a appliqué des techniques de modélisation statistique pour confirmer ces résultats.

Les deux chercheurs ont conclu que l’anneau calendaire avait initialement 354 ou 355 trous. Bayley a découvert que ces trous étaient disposés avec une précision de 0,028 mm, confirmant l’utilisation de l’anneau pour suivre un cycle lunaire babylonien.

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Un témoignage de l’ingéniosité des anciens Grecs

La disposition précise des trous de l’anneau calendaire montre le savoir-faire exceptionnel des artisans grecs. Bayley a souligné que la précision nécessaire pour percer ces trous demandait des techniques de mesure très avancées.

Les chercheurs espèrent que ces découvertes permettront de mieux comprendre la machine et les connaissances scientifiques de l’époque. Woan espère que leurs travaux aideront à découvrir comment cet appareil était utilisé.

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Bien qu’étant un vestige du passé, la machine d’Anticythère éclaire notre présent grâce aux technologies modernes. Elle rappelle l’ingéniosité des anciens Grecs et leur contribution à l’histoire de la science.

Résumé des découvertes

🛠️ Découverte Détails
🔍 Nombre de trous 354 ou 355 trous estimés
📏 Précision Variation de 0,028 mm
🌙 Cycle lunaire Suivi d’un cycle lunaire babylonien

Les découvertes sur la machine d’Anticythère ont révélé plusieurs aspects fascinants :

  • Précision des trous dans l’anneau calendaire
  • Utilisation d’un cycle lunaire babylonien
  • Techniques de mesure avancées des artisans grecs

La machine d’Anticythère continue de fasciner les chercheurs et le grand public. Que nous réserve encore cette merveille technologique antique ?

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Jessica, journaliste expérimentée avec dix ans en gestion de projet et production de contenu, est diplômée de Sciences Po en Communication et Médias. Elle apporte une expertise stratégique et un regard éclairé sur l'actualité tech, enrichissant chaque sujet avec une écriture précise et captivante. Contact : [email protected].

6 commentaires
  1. Emilie_spirituel le

    Donc, ils pouvaient suivre un cycle lunaire avec une précision de 0,028 mm ? Impressionnant !

  2. Elodievolcan le

    Est-ce que d’autres parties du mécanisme d’Anticythère ont été analysées de manière similaire ?

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