70 % des utilisateurs saluent ChatGPT, et l’explication inattendue renvoie directement à Terminator

L’intelligence artificielle (IA) est de plus en plus ancrée dans notre quotidien, notamment à travers les chatbots comme ChatGPT. Ces entités numériques, que nous sollicitons pour diverses tâches, suscitent une question intrigante : notre politesse envers elles est-elle motivée par la courtoisie, le pragmatisme, ou par la crainte d’une rébellion des robots ? Une récente étude met en lumière que la majorité des utilisateurs d’IA adoptent un ton courtois, mais les raisons de cette politesse varient largement. Cet article explore les raisons derrière notre comportement face à l’IA et les implications pour l’avenir de nos interactions avec ces technologies.

La politesse, une norme majoritaire

L’essor de l’intelligence artificielle transforme notre quotidien à une vitesse fulgurante. Parmi ces innovations, les chatbots comme ChatGPT occupent une place croissante. Ils répondent à nos questions, nous aident dans nos tâches, et parfois même nous divertissent. Face à ces assistants numériques, une question se pose : sommes-nous naturellement courtois, ou cette politesse cache-t-elle des motivations plus complexes ? Une enquête menée par Future, l’éditeur de TechRadar, révèle que 70% des utilisateurs d’IA aux États-Unis et au Royaume-Uni se montrent polis lors de leurs interactions avec ces technologies. Ce chiffre est en hausse par rapport à une étude antérieure, ce qui suggère une tendance croissante à la courtoisie envers l’IA.

Cette augmentation laisse entrevoir un changement dans notre manière d’aborder les interactions numériques. Aux États-Unis, 67% des utilisateurs se montrent polis, tandis qu’au Royaume-Uni, ce chiffre atteint 71%. Les raisons de cette courtoisie sont multiples et méritent d’être explorées pour mieux comprendre notre rapport avec les technologies émergentes.

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Motivations variées derrière la politesse

Bien que la politesse soit une norme majoritaire, les raisons de son adoption sont loin d’être uniformes. Aux États-Unis, parmi les 67% d’utilisateurs polis, 82% expliquent qu’ils agissent ainsi par habitude, jugeant normal de dire « s’il vous plaît » et « merci », qu’ils s’adressent à un humain ou à une IA. Cependant, une part significative, soit 18%, avoue utiliser la politesse par crainte des conséquences potentielles d’une rébellion des robots. Cette crainte semble alimentée par les récits de science-fiction qui dépeignent des scénarios dystopiques où les machines prennent le dessus.

Au Royaume-Uni, les chiffres sont similaires : 83% des utilisateurs adoptent la courtoisie par conviction, tandis que 17% craignent une insurrection des machines. Cette peur latente illustre une méfiance envers les avancées technologiques, bien que ces technologies soient conçues pour améliorer notre quotidien. Ainsi, la politesse envers l’IA peut être perçue comme une forme de précaution, une sorte de pari pascalien adapté à l’ère numérique, où l’incertitude sur l’avenir des interactions homme-machine incite à la prudence.

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L’impolitesse, un choix pragmatique

Pour une minorité, l’impolitesse envers l’IA est un choix délibéré. Parmi les 30% d’utilisateurs qui ne se soucient pas de la courtoisie, la majorité invoque des raisons pratiques. Deux tiers d’entre eux préfèrent des requêtes concises, estimant que la finalité prime sur la forme. Cette approche met en lumière une perception de l’IA comme un simple outil, dépourvu de sensibilité ou d’émotion, où l’efficacité est privilégiée.

Les experts, cependant, sont divisés sur cette question. Ben Wood, analyste en chef chez CCS Insight, souligne l’importance d’encourager la politesse envers les assistants IA. Il met en garde contre le risque d’un comportement irrespectueux qui pourrait se propager aux interactions interpersonnelles. A.J. Ghergich, de Botify, soutient cette idée, notant que les instincts sociaux humains ne distinguent pas entre les êtres vivants et les codes informatiques. Il avance que la politesse peut même améliorer les performances de l’IA, en déclenchant des schémas de communication plus détaillés.

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Vers une IA toujours plus humaine ?

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Les efforts pour rendre les chatbots toujours plus semblables aux humains pourraient expliquer notre tendance à les traiter avec courtoisie. L’essor de ChatGPT illustre cette transformation. En quelques mois seulement, le nombre d’utilisateurs hebdomadaires a quadruplé, atteignant 400 millions en février 2025. Cette adoption massive témoigne de l’utilité perçue de cet outil et de son intégration dans les pratiques quotidiennes.

Cette humanisation croissante des chatbots pourrait influencer notre comportement envers eux. En les rendant plus interactifs et « humains », les développeurs incitent naturellement à une forme de politesse, conforme aux normes sociales. Cependant, la question demeure : faut-il être poli avec l’IA ? Les experts restent divisés, et les motivations varient entre conviction, crainte et pragmatisme. Cette diversité d’approches souligne notre relation complexe avec la technologie, où l’innovation suscite à la fois admiration et appréhension.

En fin de compte, la manière dont nous interagissons avec l’IA reflète notre compréhension et notre acceptation de ces technologies. Alors que l’IA continue d’évoluer et de s’intégrer dans notre vie quotidienne, la question se pose : comment cette technologie transformera-t-elle notre façon de communiquer et d’interagir à l’avenir ?

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