L’Inde vote à l’unanimité la disposition d’un bouton « SOS » sur tous les téléphones commercialisés sur son territoire !
L’affaire a l’air un peu folle ou tirée par les cheveux, mais il s’agit d’une résolution adoptée par les autorités indiennes, qui tentent d’endiguer un phénomène ancré et déjà très médiatisé dans la société du sous-continent. En effet, l’Inde est l’un des pays (compte tenu de sa population colossale) au monde connaissant le plus fort de crimes sexuels, et les autorités tentent à leur façon de faire régresser ce fléau, ou du moins de dissuader les probables agresseurs d’agir, mais le but ultime est de fournir une assistance rapide aux victimes d’abus sexuels.
Pays précurseur dans le genre
Si l’Inde est l’un des pays où les femmes sont les plus abusées sexuellement parlant, il n’est pas le seul, car même dans l’Hexagone, nous connaissons ces problèmes. Cependant, au lieu de laisser les victimes comme par le passé sans suivi, la nation de Narendra Modi a décidé d’agir et d’aider en express les victimes d’abus sexuels, en obligeant les fabricants de smartphones à doter leurs terminaux de boutons « SOS ».
Avec une population de 1,2 milliard d’habitants et sans cesse grandissante, l’Inde connait outre les abus liés au sexe, une montée en flèche du nombre d’agressions sur son territoire et entend aider toutes ces victimes en imposant dès le 1er janvier 2017, à tous les fabricants désireux d’écouler leurs production sur le sol indien, de munir leurs smartphones d’un bouton logé en-dessous de celui du verrouillage/déverrouillage, permettant d’alerter les autorités en cas d’urgence et d’avertir une patrouille de police.
Si pour les indiens cette décision est bienvenue et donc par conséquent saluée de tous, elle est vue d’un mauvais œil par les fabricants de smartphones, qui devront désormais adapter le design de leurs produits, et en produire deux versions, dont une dirigée vers l’Inde et disposant du fameux bouton SOS, et l’autre à direction du reste du monde, n’en disposant pas. C’est un vrai casse-tête pour les marques comme Samsung par exemple, qui jouissent déjà de diverses versions d’un même modèle destinées aux marchés américain, européen, asiatique et océanique.
Crédit photo principale : Wikimedia – Victorgrigas
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