Il semblerait que les sanctions américaines commencent déjà à porter leurs fruits. Du moins en ce qui concerne la firme technologique Huawei en proie à de grosses difficultés depuis la mise en place d’un embargo américain sur ses produits. En effet, depuis mai 2019 Huawei n’a plus le droit de commercialiser ses smartphones, tablettes et même ordinateurs ou serveurs sur le sol US.
De même la firme basée en Chine n’est plus autorisée à installer des logiciels de licence américaine ou émanant d’une firme américaine dans ses produits. Comme si cela ne suffisait pas Xiaomi vient de lui rafler la troisième place des leaders du marché du smartphone.
Huawei en proie à de grosses difficultés
En Mai dernier l’administration Trump annonçait une série de mesures visant à écarter Huawei du marché américain. La série de mesures en question a eu un effet de gouffre en privant d’une part Huawei du marché américain qui représente quand-même plus de 300 millions de potentiels acheteurs.
Comme si cela ne suffisait pas Huawei s’est vu contraint de cesser d’user des GMS (Google Mobile Services) qui sont proposés dans Android. Du coup, la firme ne propose depuis lors qu’une version d’Android nue de toute application US, mais conservant sa surcouche logicielle EMUI.
De même, la firme ne peut plus user de Windows dans ses ordinateurs, ni des puces gravées selon l’architecture ARM.
Xiaomi en profite pour lui chiper sa place de leader
L’effet escompté par l’administration est finalement survenu puisque Huawei est désormais évincé du classement des trois plus gros vendeurs de smartphones au monde. Il a été remplacé le weekend dernier par son compatriote Xiaomi qui pour rappel, évolue sous les radars depuis des années déjà.
Dans le détail Huawei a vu ses ventes baisser de 70 % dans le monde au courant de l’année écoulée et Xiaomi en a profité pour lui chiper la troisième place du podium des leaders du marché.
