Une liste non-exhaustive des meilleurs albums de tous les temps
J’aime la prétention de ce genre de titre, où comment nous faire croire que notre vie est ratée car nous n’avons jamais posé une oreille sur l’un de ces disques. Pas d’inquiétudes, cette sélection a pour but de vous replonger dans la musique, la vraie, pas celle préfabriquée par des producteurs pour taper le million de vente, mais la musique qui vient du cœur, celle qui procure des émotions. Toolito a sélectionné pour vous 30 albums intemporels, 30 disques qui ont marqué leur temps et continuent de faire leur loi, à vos platines, feu !
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Frank Sinatra
In The Wee Small Hours, 1955
En présence du patron, on retire sa casquette ! Dans les années 1950, Sinatra fait un come-back d’anthologie, il se réinvente et établit les bases de ce que nous appelons rock’n’roll. Séparée de la divine Ava Gardner, Sinatra se noie dans une série d’enregistrements à thèmes, les fameux concept-albums, une élégante illumination du désespoir que seul l’amour peut apporter.
Elvis Presley
Elvis Presley, 1956
Il existait d’autres artistes avant lui, mais ce qui est sûr est que peu d’artistes pourront survivre après. Le King inventa une forme de musique, une sorte de catalyseur du rock’n’roll, ce premier album étant le reflet de ce qu’il léguera au monde : l’ouverture magnifique sur Blue Suede Shoes, les énergiques Tutti Frutti et I Got A Woman, et cette pochette, legen… wait for it …dary.
James Brown
Live at the Apollo, 1963
James Brown, l’homme aux multiples sobriquets : The Godfather of Soul, Mr Dynamite, Soul Brother Number One… Cependant sur cet album live, certainement son meilleur, le surnom qui convient le mieux est Monsieur Brown. L’auditeur ressent l’énergie, elle suinte des murs de la légendaire salle de concert d’Harlem, une musique viscérale, prête à donner naissance au funk, au hip hop, au disco etc.
The Beatles
Revolver, 1966
Cet album est fascinant à plus d’un titre : il combine avec magie la sauvagerie des improvisations studio, avec les ambitions démesurées du quartet et ces mélodies tellement accessibles. En plus, accompagné du Pet Sounds des Beach Boys et du Blonde on Blonde de Bob Dylan, Revolver mit fin à la supériorité du single. Hallelujah.
Miles Davis
Bitches Brew, 1970
Un bon album de Miles Davis, c’est comme accepter l’idée de redondance, alors autant aller directement au sommet de la pyramide, son chef d’œuvre avant-gardiste Bitches Brew. Et oui en 1970 le génie Davis décida d’inventer le jazz fusion, un genre crossover, un challenge que le monde mettra du temps à apprécier à sa juste valeur.
The Rolling Stones
Exile on Main St., 1972
Tandis que les conservateurs crachaient fréquemment sur le rock et ce qu’il représente, les Stones prenaient le temps de réunir tous ces éléments afin d’en distiller à volonté sur leurs compositions. Ce double album explore le rock, la soul, le gospel et le blues, le tout condensé dans un disque plus lent qu’à l’accoutumé, une lenteur qui révèle le charme indescriptible des Stones.