Voyage à Tokyo, 1953
Réalisé par Yasujiro Ozu
Avec Chishu Ryu, Chieko Higashiyama, So Yamamura
Le cinéma moderne vous dépasse ? Trop rapide ? Trop de lumières ? D’explosions ? J’ai le remède avec ce très beau film d’Ozu, un drame familial passé au microscope, un drame dont les tensions n’en sont pas moins prenantes.
Le Salaire de la Peur, 1953
Réalisé par Henri-Georges Clouzot
Avec Yves Montand, Charles Vanel, Peter Van Eyck
Ouais ça fait peur, mais en même temps quelle idée de conduire un camion de nitroglycérine sur les routes tortueuses d’une montagne ? Ne vous en faites pas, le réalisateur a eu l’intelligence de répondre à toutes vos questions.
Le Septième Sceau, 1957
Réalisé par Ingmar Bergman
Avec Max von Sydow, Gunnar Björnstrand, Nils Poppe
Ce film est avant tout une méditation sur la foi et la mortalité, une introspection sur notre passage éphémère sur Terre. Bergman gère le film d’une main de maître jusqu’à l’apothéose, cette partie d’échec entre le chevalier et la mort, fabuleux.
Les Quatre Cents Coups, 1959
Réalisé par François Truffaut
Avec Jean-Pierre Léaud, Claire Maurier, Albert Rémy
La rébellion est le maître-mot de ce film, rébellion du réalisateur contre l’ordre établi et rébellion du jeune protagoniste du film contre le monde qui l’entoure. Cette défiance des autorités se heurtera peu à peu à la réalité du monde adulte, une collision non sans conséquence.
Vivre, 1952
Réalisé par Akira Kurosawa
Avec Shinobu Hashimoto, Akira Kurosawa, Hideo Oguni
Avec Vivre, Kurosawa nous emmène dans des contrées bien éloignées des Sept Samouraïs, un territoire contemplatif que le réalisateur se plait à nous dévoiler dans son plus simple appareil. Pour ceux qui pensent que le cinéma japonais se résume à de l’action.
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